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La COP28 clôt une année où l’horizon de la géo-ingénierie solaire, qui vise à tenter de bloquer la hausse des températures avec des techniques controversées, s’est encore précisé. Notre journaliste se demande si nous n’avons pas vécu un basculement : à mesure que nous approchons du seuil de 1,5 °C, c’est la sobriété qui risque d’être considérée comme un projet insensé, tandis que le tout-technologique passera pour raisonnable.
L’agrochimie compte vaporiser des petits bouts de code génétique sur les champs afin d’éradiquer certains ravageurs. Ces nouveaux pesticides vont accélérer l’effondrement de la biodiversité, alertent scientifiques et ONG.
Quand on entend parler de géo-ingénierie, c’est généralement autour de théories complotistes qui postulent que des « méchants » répandraient anonymement du poison dans l’atmosphère à l’échelle mondiale pour réduire la population… Dans le monde réel, la géo-ingénierie est une discipline connue et pratiquée depuis la 2eme guerre mondiale de manière plus pragmatique : modifier le climat dans un intérêt économique. Un reportage Arte fait le point sur ces pratiques que des industriels espèrent imposer parmi les « solutions » technicistes contre le changement climatique en dépit du bon sens… (Archive novembre 2015).
Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer, la Commission européenne vient de présenter son projet pour réguler les technologies numériques dans “le respect de l’humain”. Mais cette volonté d’encadrement est-elle tenable face aux appétits des géants chinois et américains ?
Pour lutter contre le réchauffement climatique, tous les moyens sont bons, estiment certains. Y compris ce qu'ils appellent la géoingénierie solaire. Mais d'autres soulignent des effets indésirables qui pourraient avoir de lourdes conséquences. Slimane Bekki, chercheur au CNRS, nous aide à peser le pour et le contre de ce « plan B ».
Le pays souhaite faire la pluie ou le beau temps, à sa guise, sur plus de la moitié de son territoire.
La relation qui existe entre le patient et le système de soin est basée sur la confiance, valeur fondamentale assurée par le serment d’Hippocrate. Or, un nouvel acteur a fait son entrée : le fameux data scientist, le scientifique de la donnée. Il est capable de prouesses prédictives et de classifications jusqu’ici hors de portée. (Par Pierre-Alain Raphan, député LREM de l'Essonne)
Vous ne le savez peut être pas, mais un événement majeur est en train de se jouer sur les datas santé françaises. À côté les enjeux et risques du DMP, c'est une partie de billes dans une cour de récréation. De quoi s'agit-il ?
Ce dossier montre les impacts environnementaux avérés des plantes transgéniques. Ce qui n'empêche pas les entreprises de continuer à promettre que leurs nouvelles innovations régleront les problèmes…
Douze experts prônent l’utilisation des techniques de géoingénierie pour tenter d’enrayer la hausse des températures, qui touche en premier lieu les pays du Sud. Des projets extrêmement périlleux.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a confirmé, mercredi 28 février, le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d’usage dans l’Union européenne. Les insectes seraient-ils sauvés si ces pesticides étaient totalement interdits ? Comme l’explique Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue au Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (CNRS), dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, rien n’est moins sûr : les industriels tentent de mettre sur le marché deux autres molécules dont le mode d’action est semblable à celui des néonicotinoïdes.
En raison de l’accord de libre-échange, ce poisson transgénique canadien peut atterrir dans les assiettes européennes.
"Dans un précédent article [1], Inf’OGM a abordé la question des mutations et épimutations générées à chacune des étapes préalables à quelque technique de modification génétique que ce soit. Nous allons ici aborder la question des effets non intentionnels ou limites générés par les étapes postérieures : sélection des cellules ayant été réellement modifiées, régénération d’une plante entière à partir de ces cellules modifiées et croisement de cette plante génétiquement modifiée avec une variété « élite » (étape couramment appelée « rétrocroisement »)."
"Actuellement, plusieurs nouvelles techniques de modification génétique font l’objet de discussion, pour déterminer si les produits qui en seront issus seront, ou non, réglementés comme les OGM transgéniques. Suite à une audition parlementaire [1] en avril 2016, nous allons essayer de comprendre certains des risques potentiels liés à la seule mise en œuvre d’une technique de modification génétique, qu’elle quelle soit, sur une culture de cellules végétales."
"Le ministère de l’Agriculture a reconnu, le 29 juillet 2016, que du blé génétiquement modifié avait été retrouvé récemment dans un champ de l’état de Washington. Aucun pays n’a pourtant autorisé ce blé GM à la culture. En 2013 et 2014, du blé GM avait déjà été retrouvé dans les états de l’Oregon et du Montana."
"Dans un communiqué du vendredi 22 juillet, Monsanto s’est réjoui d’avoir obtenu l’agrément européen pour la commercialisation de soja génétiquement modifié (OGM)."
"Arcadia, une entreprise étasunienne, a développé un transgène qui permet, en théorie, aux plantes industrielles - soja, blé - de mieux valoriser l’azote des engrais de synthèse. Cette technologie a été homologuée en 2012 au titre de mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto. En 2015, la Food and Drug Administration (FDA) validait une première étape d’autorisation en confirmant que ces plantes ne présentaient "aucun risque pour la santé humaine et animale"."
"L'agence américaine des médicaments a donné son accord de principe à un lâcher expérimental de moustiques génétiquement modifiés en Floride, afin de limiter la propagation du virus Zika."
"Au Royaume-Uni, des scientifiques ont reçu l'autorisation de procéder à des manipulations génétiques sur des embryons humains en utilisant la technique Crispr/Cas9. Une première."
"L’Agence de protection de l’Environnement (EPA) affirme aujourd’hui que les citoyens états-uniens peuvent sans danger avoir un régime alimentaire qui dépasse 41 fois la dose limite de 2,4-D qu’elle a autorisée il y a dix ans ! C’est un niveau bien plus élevé que ce qui est autorisé en Chine, en Russie, en Australie, en Corée du Sud au Canada ou au Brésil. Ce niveau est plus élevé que celui que recommande l’Organisation Mondiale de la Santé."