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"Le ministère de l’Agriculture a reconnu, le 29 juillet 2016, que du blé génétiquement modifié avait été retrouvé récemment dans un champ de l’état de Washington. Aucun pays n’a pourtant autorisé ce blé GM à la culture. En 2013 et 2014, du blé GM avait déjà été retrouvé dans les états de l’Oregon et du Montana."
"L’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) s’est félicité le 22 mai dernier des résultats du programme européen de recherche PRICE qui concluaient à la coexistence possible entre cultures génétiquement modifiées (GM) et non GM dans les champs en Europe."
"ruxelles, juin 2014 : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) organise, en grande pompe, un colloque international consacré à « l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées à l’aide d’ARNi ». Par ARNi, il faut entendre : technique d’interférence à ARN. Une nouvelle technique ? Pas vraiment puisque des OGM utilisant l’interférence à ARN sont déjà en cours de demandes d’autorisation dans l’Union européenne depuis 2010 et qu’en 1994 déjà, la tomate Flavr/Savr, modifiée pour exprimer un ARN spécifique, était commercialement autorisée. Vingt ans plus tard, il était temps que les experts européens creusent le sujet..."
"C’est un chantier vieux de plus de quatre ans qui vient enfin d’être conclu : le 13 janvier 2015, le Parlement européen a définitivement voté une modification de la directive 2001/18 qui ajoute une possibilité pour les États membres d’interdire sur tout ou partie de son territoire la culture d’OGM. Si ce vote met un terme à de nombreux débats autour de cette procédure, il soulève néanmoins des questionnements et des mécontentements."
"Des crypto-OGM dans nos champs ? Fin mars, neuf associations ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir un moratoire sur les variétés rendues tolérants aux herbicides (VrTH). Problème, elles ne sont pas considérées comme des OGM, du fait qu’elles sont obtenues par mutagénèse, et non par transgénèse."
"Certains gènes ou graines de plantes génétiquement modifiées (PGM) peuvent se retrouver là où ils ne devraient pas. On parle alors de contamination (cf. Qu’appelle-t-on la coexistence des filières OGM / non OGM ?). Ces PGM peuvent se disséminer aux champs, en se croisant avec des plantes apparentées, mais aussi tout au long de la filière (transport, stockage, transformation, etc.). Un bilan exhaustif de la présence non désirée ou illégale de transgènes dans des productions agricoles, alimentaires ou autres, est difficile, voire impossible, à réaliser. Greenpeace et Genewatch, deux associations environnementalistes, proposent néanmoins un suivi des cas de contaminations commerciales. Ces associations ont dénombré 396 contaminations par des PGM dans 63 pays entre janvier 1997 et décembre 2013."
"Voici un projet intéressant, original et qui s’inscrit dans les principes du développement durable ! Mené par un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de San Francisco, ce projet devrait permettre de remplacer les lampadaires des rues par des arbres phosphorescents afin d’économiser de l’électricité. Ce projet est-il réalisable ?"
Durable, vraiment ?!?
"L’Aphis, le service d’inspection de la santé animale et végétale du ministère de l’Agriculture (USDA) liste sur son site internet les incidents liés aux essais en champs de plantes génétiquement modifiées (PGM) aux États-Unis. Selon ce site, 22 incidents ont été officiellement répertoriés entre 1995 et le 30 juin 2014 [1].
Grâce à la loi sur la liberté d’accès à l’information, le détail de ces manquements a été obtenu par un important groupe média, Hearst Newspaper. Principal constat : le chiffre de 22 incidents entre 1995 et 2014 ne reflète pas la réalité puisque pour la seule période de 2010 à 2014, plus de 200 incidents ont été recensés. Mais l’Aphis a fait le choix de n’en afficher publiquement que certains !"
"La contamination d’un champ commercial par du blé transgénique dans l’Oregon en 2013 a (re)mobilisé les opposants aux OGM. Mais les partisans des plantes transgéniques n’ont pas dit leur dernier mot. La bataille législative est serrée."
"Les plantes transgéniques dites « Bt » produisent une toxine insecticide contre un ou plusieurs parasites. Mais quelle quantité de cette toxine produit donc la plante ? Et que devient-elle ensuite dans la chaîne alimentaire ? Ces questions font polémique. Récemment, une équipe de chercheurs s’est intéressée à l’exposition des arthropodes à la protéine insecticide Bt Cry1Ac exprimée par des sojas GM MON87701. Cette étude [1], précisent les auteurs, « est la première à renseigner les taux de protéine Cry1Ac dans des sojas [GM] et dans des insectes non cibles en Chine ». L’objectif de ce travail ? Suivre la protéine Cry synthétisée par un soja transgénique au sein de la chaîne alimentaire, permettant ainsi de mieux appréhender les potentiels impacts de cette protéine sur les insectes non ciblés."
"Les cultures transgéniques peuvent-elles cohabiter avec les cultures conventionnelles ou biologiques ? Concrètement, il est impossible d’éviter que les insectes pollinisateurs ou le vent disséminent le pollen des plantes génétiquement modifiées. Or, les transgènes sont présents et actifs dans le pollen. Si ce pollen « transgénique » rencontre des plantes sexuellement compatibles non transgéniques, il pourra les féconder, engendrant une descendance en partie transgénique. Cela fonctionne non seulement entre espèces cultivées mais aussi entre espèces sauvages. Ainsi, dans l’Union européenne (UE), du maïs OGM ne pourra contaminer que des parcelles de maïs, mais du colza OGM (non autorisé pour le moment à la culture) pourrait se croiser avec de nombreuses plantes apparentées comme la ravenelle ou la moutarde. Mais l’étanchéité des filières OGM et non OGM ne se résume pas à la gestion des parcelles agricoles. Tout au long de la chaîne agro-alimentaire (transport, stockage, transformation, distribution), la vigilance doit être de mise pour éviter que des PGM ne contaminent les autres productions (biologiques, « sans OGM » ou conventionnelles). C’est l’ensemble de ces mesures que l’on qualifie de « mesures de coexistence »."
"Tout être vivant interagit avec son environnement. Modifier un organisme vivant (en lui ajoutant une caractéristique) influence donc nécessairement l’équilibre écologique global. Avant d’être mises en culture, les plantes génétiquement modifiées (PGM) font l’objet d’une évaluation préalable (cf. Comment sont autorisés les OGM dans l’Union européenne ? : en théorie, seules celle qui n’ont pas d’impacts sont autorisées… Or des impacts négatifs de la culture des PGM sur la faune et la flore sont désormais avérés et documentés."
"Le 15 avril 2014, l’association Greenpeace alertait les pouvoirs publics sur la présence de transgènes dans trois lots de semences de maïs certifiés non OGM, vendus en France par le premier semencier espagnol, Semillas Fito, [2] en 2013 et 2014. Fin mai, certains champs cultivés avec ces semences contaminées sont identifiés et vont être détruits sur ordre des pouvoirs publics."
"La coexistence entre cultures GM et non GM est compliquée, voire impossible dans de nombreux cas, des contaminations croisées pouvant avoir lieu dès les parcelles (vent, insectes...), mais aussi ensuite tout au long des filières (depuis la récolte, le stockage, la transformation, jusqu’à la distribution...). Cet article décrit les lois de coexistence de quelques pays de l’Union européenne. Si l’on découvre que pour certains de ces pays, ces lois ont été un prétexte pour bannir les OGM, pour d’autres, comme l’Espagne pourtant leader des OGM en Europe, elles n’ont même pas été promulguées, permettant la prolifération incontrôlée de ces cultures."
"Malgré leur interdiction dans de nombreux pays, les organismes génétiquement modifiés (OGM) se propagent. Les contaminations accidentelles de chargements alimentaires par les organismes génétiquement modifiés ont « bondi » en dix ans constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture."
"Alors que les trois Académies françaises des sciences, de l’agriculture et des technologies voudraient notamment nous faire croire à la possible coexistence entre « l’agriculture transgénique, traditionnelle et bio », une affaire judiciaire aux États-Unis vient, à nouveau, montrer combien cette coexistence est difficile à mettre en place. Entre contamination et vol de brevet, la Cour suprême des États-Unis refuse de trancher."
"Bruxelles Capitale, la troisième région belge, a élaboré une ordonnance qui, dans son article 5, précise que « toute mise en culture de plantes génétiquement modifiées en plein air sur le champ de compétence territoriale de la Région de Bruxelles-Capitale est interdite pour des raisons de coexistence ». Cette interdiction est justifiée notamment par des questions de topographie (qui favorise le déplacement des pollens), par « l’impossibilité de prévoir des zones tampon vu la surface limitée des terrains agricoles », ou encore par le fait que la mise « en place d’un système de coexistence (...) engendrera un coût économique supérieur tant pour la Région que pour les agriculteurs ». Cette loi a été transmise à la Commission européenne via la procédure Tris, dont le délai est arrivé à son terme sans qu’elle ne fasse de commentaire. Ce projet d’ordonnance n’a pas encore été voté par le Parlement bruxellois et aucune date n’a encore été fixée. Les responsables du dossier au sein du gouvernement régional se disent cependant confiants."
"Des chercheurs ont analysé 13 études qui évoquaient la dispersion de semences par voitures. Au final, ce sont 626 espèces, issues de 75 familles, qui se sont ainsi disséminées, dont 439 ont été listées comme des espèces exotiques envahissantes ou naturalisées en Europe. Pour les chercheurs, « ces résultats soulignent l’importance de voitures comme un mécanisme de dispersion [...]. Les stratégies visant à réduire [ce] risque [...] comprennent [...] le fauchage des accotements et le nettoyage des voitures »."
Inf'OGM - France – Riz et papayes : des OGM non autorisés retrouvés dans des aliments commercialisés
"Une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de révéler la présence, en France, de plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées dans l’Union européenne. Il s’agit de papayes fraîches GM importées de Thaïlande, de riz Bt63 dans des produits importés de Chine ainsi que du pollen de colza GT73 dans du pollen."
"En août 2013, un agriculteur de l’État de Washington a vu son courtier refuser son foin, supposé issu de luzerne conventionnelle, du fait de la présence de luzerne transgénique. Alerté par l’agriculteur, le ministère de l’agriculture de cet état a analysé le lot de semences conventionnelles utilisé. Les résultats obtenus montrent un faible taux de semences de luzerne transgénique, sans précision du taux en question. Selon Mike Louisell du ministère, les semences utilisées par l’agriculteur « n’étaient pas celles qu’il pensait acheter »."