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La justice française ne peut intercepter les communications qui transitent via le réseau de satellites du milliardaire contrairement aux autres opérateurs. Un problème dans le cadre des enquêtes de police.
La juridiction administrative doit se prononcer courant avril sur la conservation généralisée des traces des communications numériques laissées par l’ensemble de la population.
Selon nos informations, seule près d’une dizaine de personnes ont été surveillées individuellement suite au déploiement des trois boîtes noires activées en France entre 2017 et le 31 décembre 2018. Un faible nombre qui ne doit pas cacher une autre réalité : la masse de données de connexion avalées en amont.
Les chiffres de la délinquance à Paris et en banlieue sont mauvais. Pour y remédier, la préfecture demande aux policiers d'utiliser des moyens inédits.
"Le diable est dans les détails. Dans son rapport annuel, publié le 4 avril, la délégation parlementaire au renseignement (DPR) a caché, dans un jargon technico-juridique abscons, une proposition qui ferait entrer de plain-pied la France dans l’ère de la surveillance préventive de masse si elle était mise en pratique."
"Un amendement adopté ce jeudi soir par les députés vise à renforcer la responsabilité des plateformes en ligne en matière de contenus illicites, en les poussant à être plus «proactives»."
"La loi Taubira prévoit que les juges d'instruction et le parquet, sous le contrôle du juge des libertés et de la détention, pourront mettre toutes les métadonnées d'un quartier sous surveillance, via des IMSI-catchers, pour traquer un réseau de délinquance ou de criminalité."
"Le directeur de l’espionnage anglais, Charles Farr, a défendu l’idée d’un fondement légal de la collecte de masse opérée au Royaume-Uni sur une bonne partie des communications. Des arguments détaillés ont été donnés mais l’explication des nuances a provoqué la colère des associations de défense des libertés civiles et de la vie privée"
"Le Gouvernement_Britannique souhaite autoriser l'un de ses services de renseignement à surveiller toutes les conversations téléphoniques, tous les courriels et toute activité en ligne dans le pays, dans le but de mieux combattre la criminalité et le terrorisme, a fait savoir dimanche le ministère de l'intérieur"
Doucement mais sûrement, les choses se précisent et nos libertés diminuent...
Dans quelle monde vivrons-nous ?