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Les parents d'élèves de Puteaux ont découvert avec stupéfaction que les uniformes distribués à leurs enfants étaient fabriqués au Bangladesh et au Pakistan.
Pour participer à l’expérimentation, les établissements volontaires doivent obtenir l’aval du conseil d’école ou d’administration. Les premières déconvenues n’ont pas tardé. Parents d’élèves, collégiens et lycéens ont déjà mis à mal la liste établie par le ministère.
Le fameux « choc des savoirs » se prend un mur, mais le Premier ministre entend bien continuer à avancer droit dedans.
A ceux qui se posent sincèrement la question, l’historienne de l’éducation répond qu’il faut considérer le projet éducatif dans son ensemble pour comprendre le contexte dans lequel surgit cette « expérimentation » annoncée par le président de la République le 16 janvier.
Alors que le monde fait face à des défis énormes, le président de la république convoque toute la presse pendant près de trois heures pour lui parler cours de théâtre, fertilité et uniforme. Les ministres s’embourbent dans leurs mensonges et leur incapacité à aligner deux phrases cohérentes. Ils nous font honte !
Uniforme à l’école, généralisation du SNU... Les annonces de Macron viennent confirmer la « vision » rétrograde laissée par Gabriel Attal au ministère de l’Éducation, et des projets de réforme qui renforcent une volonté de tri social.
L’uniforme à l’école, longtemps resté une lubie de la droite et de l’extrême droite, a désormais les faveurs du chef de l’État et du ministère de l’éducation nationale, au point de passer outre les nombreuses critiques sur le coût et l’efficacité d’une tenue unique pour les élèves.
Rien ne permet de démontrer l'efficacité de l'uniforme sur les inégalités sociales en milieu scolaire, même s'il offre un certain "camouflage social". Une politique de l'uniforme mal conçue et pensée localement peut même produire les effets inverses et se révéler discriminante.