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"La seconde période d'engagement, après la première qui expire fin décembre 2012, s'étalera du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020. Elle concerne l'Union européenne, la Croatie et l'Islande, et huit autres pays industrialisés dont l'Australie, la Norvège et la Suisse, soit 15 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) dans le monde."
"La communauté internationale ne sort pas grandie de la conférence des Nations unies sur le climat de Doha. Les débats se prolongeaient samedi 8 décembre au Qatar, au-delà de l'heure de clôture, à la recherche désespérée d'un compromis sur un accord global pour contenir le réchauffement. Un accord semble de plus en plus inatteignable.
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Aucun pays n'est prêt à mettre en péril la compétitivité de son économie en acceptant de négocier des objectifs plus ambitieux de réduction des gaz à effet de serre. Chacun sait pourtant que les engagements actuels mettent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement de 4 degrés. Un bouleversement qui "déclencherait une cascade de changements cataclysmiques", a tenu à prévenir la Banque mondiale, le 18 novembre.
L'institution de Washington s'alarme, parce que ces effets seront aussi économiques. Comment croire qu'il sera longtemps rentable, même au nom de la compétitivité, de rester aveugle à l'enjeu climatique ? La facture de l'ouragan Sandy aux Etats-Unis dépasse les 80 milliards de dollars. La sécheresse a ruiné les céréaliers du Midwest et met une partie de l'économie américaine au ralenti en empêchant la navigation sur le Mississippi.
Au Qatar, les Etats-Unis ont pourtant, une nouvelle fois, bloqué les négociations. Barack Obama avait laissé entrevoir, après sa réélection, un changement d'attitude sur le front du climat. La conférence de Doha a adressé un cinglant démenti à cet espoir."
Un échec de plus sur le route du réchauffement climatique... Une preuve supplémentaire de l'irresponsabilité de nos dirigeants...
"Samedi 8 décembre à 3 h 30 (1 h 30 à Paris), quand, sur les écrans du centre de convention de Doha, a été annoncé, sans plus d'explication, le report à 7 h 30 de la réunion où devait être dressé l'état des lieux de la négociation sur le climat, tout le monde a compris que c'était fichu. Qu'il n'y aurait pas d'accord dans la nuit et que la 18e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui devait être une simple réunion "sans enjeux majeurs", entrait dans une zone de grand danger."
Les États-Unis ceci, l'Europe cela, la Chine machin... Bande de connards irresponsables !
"L'heure des derniers marchandages a sonné à Doha. La 18e conférence des Nations unies sur les changements climatiques doit – si l'agenda officiel est respecté – s'achever vendredi 7 décembre. Mais à la mi-journée, tout laissait penser que les négociateurs allaient jouer les prolongations dans la nuit de vendredi à samedi. Voire au-delà."
Ce serait quand même dommage de parvenir à un accord... Et pendant ce temps, notre planète se réchauffe...
"A la veille de la clôture de la 18e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, jeudi 6 décembre, les négociations continuaient d'achopper sur les principaux enjeux de la rencontre.
Au milieu de débats de plus en plus techniques, le cri de colère du négociateur philippin Naderev Saño, dont le pays a été frappé par un typhon meurtrier, a rappelé l'enjeu de discussions qui semblent souvent en totale déconnection avec la réalité. "Je lance un appel au monde entier, aux dirigeants du monde entier, ouvrez vos yeux et regardez la réalité en face. Je parle au nom des centaines de personnes qui ont péri dans la tragédie qui nous frappe, c'est un retour brutal à la réalité pour ma délégation, sur la réalité du changement climatique", a-t-il déclaré."
Le rapport The limits to growth date de 1972... Tous les voyants passent au rouge les uns après les autres... Et nous en sommes toujours au point zéro. Un tel autisme me sidère...
"Les négociations de Doha sur la lutte contre le changement climatique sont entrées mardi 27 novembre dans le vif du sujet sur l'acte II du protocole de Kyoto, dossier crucial pour la réussite de la conférence de l'ONU.
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Egrenant la liste des effets du changement climatique déjà visibles, la représentante des Aosis a mis en garde les pays du Nord : "Nous faisons face à un désastre aux proportions gigantesques, imputable à nos propres actions". "Nous ne pouvons plus prétendre qu'il n'est pas de notre responsabilité de prendre des mesures et de le faire de manière urgente", a-t-elle ajouté, enjoignant les pays industrialisés à "présenter des objectifs de réduction de GES bien plus ambitieux"."