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Le secrétaire d'État au Numérique veut tester cette technologie contre laquelle la Quadrature du Net milite depuis longtemps.
Une nouvelle entité, parue au Journal officiel mi-décembre, élargit à l'ensemble des moyens de transport le suivi des trajets des passagers, qui existe déjà dans l'aviation.
Au travers d’un arrêté publié en pleine période de fêtes, le gouvernement a confié à la police nationale le soin d’exploiter les nombreuses « données de voyage » relatives aux trajets effectués en avion, en train, en bus, etc. Ceci pour des finalités potentiellement très larges.
Le projet de loi de finances pour 2020 a été adopté la semaine dernière en dernière lecture par l’Assemblée nationale. Il comporte toujours son article 57, désormais 154, qui prévoit une surveillance généralisée des réseaux sociaux afin de lutter contre certains délits fiscaux. Nous appelons aujourd’hui les parlementaires à saisir le Conseil constitutionnel afin de lui demander sa suppression.
Le secrétaire d'Etat Cédric O attend des retours quant à « la performance réelle » de ces technologies d'intelligence artificielle. La Cnil et des députés espéraient que « des lignes rouges » soient tracées avant toute expérimentation de ces dispositifs à risque pour les libertés publiques.
C’était le dernier recours interne avant déploiement effectif. Le Conseil constitutionnel a finalement validé la collecte de masse voulue par Bercy et les douanes. Seule une disposition accessoire a été censurée, mais le cœur de cette nouveauté est bel et bien sauvegardé.
Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert, sous conditions, à la collecte de données échangées sur les réseaux sociaux pour détecter la fraude fiscale.
Alors que Martin Hirsch vient de proposer d’augmenter le nombre de caméras dans les hôpitaux, l’efficacité de ce dispositif continue de poser questions.
If you own a mobile phone, its every move is logged and tracked by dozens of companies. No one is beyond the reach of this constant digital surveillance. Not even the president of the United States.
Une pratique totalement légale qui permet aux géants du web de connaître nos moindres faits et gestes.
Nos confrères viennent de mettre en ligne une enquête aussi longue que passionnante et inquiétante sur la géolocalisation des smartphones. Une source leur a transmis la localisation précise de 12 millions de smartphones sur une période allant de 2016 à 2017.
Every minute of every day, everywhere on the planet, dozens of companies — largely unregulated, little scrutinized — are logging the movements of tens of millions of people with mobile phones and storing the information in gigantic data files. The Times Privacy Project obtained one such file, by far the largest and most sensitive ever to be reviewed by journalists. It holds more than 50 billion location pings from the phones of more than 12 million Americans as they moved through several major cities, including Washington, New York, San Francisco and Los Angeles.
Une enquête du New York Times révèle l’ampleur des informations personnelles transmises à des entreprises privées par nos téléphones portables, avec notre accord. N’est-il pas temps d’en prendre conscience ?
Près de 267 millions d’utilisateurs du réseau social, essentiellement des Américains, ont pu avoir leurs données exposées sur des forums de hackeurs.
La technologie permettant de reconnaître les individus à partir de leur visage se développe sans contrôle. Nous devons en interdire l’utilisation le temps d’organiser un débat public et une convention citoyenne sur le sens à donner à l’innovation numérique.
Facebook a répondu à deux sénateurs américains qui lui demandaient des comptes sur la manière dont le groupe collectait les donnait de ses utilisateurs
Hier un psychodrame s’est noué entre des élus du Sud de la France – Christian Estrosi, Eric Ciotti et Renaud Muselier – et la CNIL. Le trio reproche à l’autorité d’avoir jugé illicite l’installation d’un portique biométrique à l’entrée de deux lycées. Next INpact diffuse la lettre adressée par la CNIL à la présidence de la région PACA.
Depuis six ans, le gouvernement a adopté plusieurs décrets pour autoriser l’identification automatique et massive des manifestants. Cette autorisation s’est passée de tout débat démocratique. Elle résulte de la combinaison insidieuse de trois dispositifs : le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires), le fichier TES (titres électroniques sécurisés) et la loi renseignement.
La reconnaissance faciale est-elle une innovation extraordinaire, qui va simplifier la vie des consommateurs et des usagers de l'administration, ou au contraire est-elle une redoutable technique liberticide de surveillance de masse ? A moins qu'elle ne so(...)
Aux États-Unis, les initiatives d’interdiction de l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police de quelques villes américaines ou le projet de loi de l’État de Californie d’interdire l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les caméras de corps des policiers demeurent très limitées et toujours très circonscrites. Les appels à moratoire qu’ils émanent de chercheurs comme d’associations de défense des libertés publiques, d’actions de groupes… demeurent pour l’instant éparpillés, peu relayés et assez marginaux.