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Selon des sources de Reuters, un projet de loi pourrait imposer aux sociétés du net un choix qui n’en serait pas un : se conformer à un nouveau référentiel de « bonnes pratiques » ou perdre les avantages liés à la Section 230 de la loi sur les communications.
It's not a bug, it's a feature, explains the Chocolate Factory
Depuis le scandale Cambridge Analytica et l'utilisation des données de millions de comptes Facebook, le réseau social est soumis à une pression croissante. Mark Zuckerberg s'est peut-être excusé, mais ce n'est pas suffisant. L'action de Facebook a chuté et une campagne #deletefacebook a été lancée, soutenue par le co-fondateur de WhatsApp. Plus récemment, de nombreux autres scandales ont éclaté à propos de sa sécurité et de son manque total de respect de la vie privée des utilisateurs.
Selon des révélations du Washington Post et de la télévision allemande ZDF, la société suisse Crypto AG a vendu pendant des dizaines d’années des appareils de cryptage truqués à plus de 120 pays. Ces derniers ne savaient pas qu’elle appartenait aux services de renseignement des États-Unis et d’Allemagne de l’Ouest.
Une enquête du Washington Post révèle ce mardi 11 février que la société suisse Crypto AG, spécialisée dans la fabrication de dispositifs de chiffrement, était en réalité détenue par la CIA et les renseignements ouest-allemands, permettant à ces deux services de déchiffrer les messages codés de dizaines de pays entre les années 60 et 2010.
C’est peut-être, enfin, le fin mot de l’histoire qui oppose Facebook et les 7 millions d’habitants de l’Illinois.
Appel aux candidat·es aux municipales à s’opposer à la reconnaissance faciale – La Quadrature du Net
En cette Journée de protection des données, l’Observatoire des libertés numériques1 envoie formellement la lettre ouverte demandant l’interdiction de la reconnaissance faciale sécuritaire au gouvernement ainsi qu’aux parlementaires. Cette lettre est désormais signée par 124 organisations.
La plainte provient de deux ONG pour qui ce projet censé « prévenir certains événements avant qu’ils se produisent » porte surtout atteinte aux libertés.
Munic, qui commercialise des boîtiers intelligents et une plate-forme cloud permettant de collecter et traiter de nombreuses données issues des véhicules, réalise son introduction en Bourse. Munic prévoit courant 2020 de plus uniquement commercialiser ces smart dongles mais aussi les données que la société collectera elle-même.
Nous venons de déposer, avec la Ligue des droits de l’Homme, un recours en référé devant le tribunal administratif de Marseille pour lui demander d’annuler l’installation dans la ville d’un dispositif de vidéosurveillance automatisée (appelé « vidéoprotection intelligente »). Ce dispositif, décidé par la ville de Marseille, prévoit la mise en place de nouvelles technologies de surveillance dans l’espace public qui, pour l’essentiel, relèvent d’une surveillance biométrique généralisée : détection de comportements anormaux, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores…
Google a annoncé le 14 janvier son souhait de se débarrasser des cookies tiers d'ici deux ans pour son navigateur web, Chrome. Une décision qui ne devrait pas remettre en cause fondamentalement la publicité ciblée.
L'Union européenne pourrait interdire la reconnaissance dans les espaces publics durant cinq ans. Le projet, révélé par Reuters, serait sur le tremplin à la Commission.
Les représentants du secteur ont accueilli fraîchement les nouvelles recommandations du régulateur français en matière de recueil du consentement des internautes avant tout pistage en ligne. Ils redoutent que ces contraintes n'entraînent la disparition de champions français du numérique.
Les fautes sont graves et massives. Elles nécessitent probablement au moins de supprimer toutes les données dont on ne peut pas prouver qu’elles ont été obtenues sans vice de consentement. Il est aussi possible que considérant l’ampleur des données concernées, un signalement officiel de l’anomalie à la CNIL soit nécessaire de la part du responsable de traitement.
Repentie, l’ancienne salariée de la société au cœur du scandale a livré via Twitter quelques documents issus de ses archives, et en annonce de nombreux autres. « Il y a maintenant des centaines de Cambridge Analytica dans le monde entier », prévient-elle.
Au cœur de l'été, on apprenait que Microsoft, comme toutes les grandes entreprises du web, employait des oreilles humaines pour écouter certaines conversations Skype. Aujourd'hui, on découvre comment ces enregistrements étaient (mal) conservés…
En étudiant 10 000 sites, des chercheurs américains ont pu constater les techniques mises en place sur les sites pour obtenir l’accord d’installer leurs cookies. Près de 90 % ne respectent ainsi pas le RGPD.
Nouvel épisode dans la triste suite des scandales liés à l’analyse vocale et aux « assistants ». The Guardian a publié les confessions d’un Anglais travaillant en Chine pour une entreprise ayant eu accès à des fichiers audio provenant de Skype et Cortana.
Company’s work in 68 countries laid bare with release of more than 100,000 documents
A nouvelle élection, nouveaux travers. Ou plutôt les mêmes, en pire. Alors, vous reprendrez bien un peu de Trump à la sauce AI cette fois ?