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Mediapart et ses partenaires de l’EIC ont eu accès à 2 500 documents secrets issus d’une des enceintes les plus opaques et influentes de Bruxelles : un groupe d’experts chargés de lutter contre l’évasion fiscale des entreprises en appliquant un « code de conduite » aux États. Les échanges dévoilent un manque de volonté patent, notamment côté français, ayant conduit à un dramatique échec.
Les « Pandora Papers », c’est le symbole de l’affaire Cahuzac multipliée par l’ampleur des « Panama Papers », dont on peut d’ores et déjà tirer une conclusion : ceux qui, au sommet du monde, doivent lutter politiquement contre la tragédie de l’évitement agressif de l’impôt ne sont pas la solution, mais le problème.
Le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publie ce dimanche 3 octobre des enquêtes issues d’une gigantesque fuite de documents provenant de quatorze cabinets spécialisés dans les paradis fiscaux. Quelque 300 responsables publics, 35 chefs d’État et 130 milliardaires y figurent.
La fuite de documents confidentiels, source de l’enquête menée par « Le Monde » et l’ICIJ, révèle que de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement dissimulent leur fortune derrière des sociétés-écrans anonymes.
La nouvelle enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France, démontre que de nombreuses personnalités fortunées échappent toujours à l’impôt en ayant recours aux paradis fiscaux.
« Le Monde » et plusieurs médias européens révèlent comment certains cabinets fiscalistes du Grand-Duché s’arrangent pour contourner discrètement les nouvelles règles de l’UE contre les abus fiscaux.
Microsoft Round Island One is ‘tax resident’ in Bermuda, with no employees except directors
La famille en or du cinéma est soupçonnée par le fisc français d’être bénéficiaire de trusts non déclarés logés au Canada. Le parquet national financier a ouvert une enquête pour “fraude fiscale aggravée, blanchiment, et association de malfaiteurs”
La firme utiliserait pas moins de cinquante sociétés-écrans néerlandaises pour esquiver les impôts.
On connaît le préjudice de l’évasion fiscale pour les impôts, et donc les services publics : autour de 100 milliards d’euros par an en France. Mais, jusqu’à une étude récente du Cepii, on ne pouvait mesurer l’ampleur de la distorsion de concurrence provoquée par les grands groupes au détriment des entreprises traditionnelles. Et les données sont limpides.
Le Parquet national financier a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » contre Kering, à la suite des révélations de Mediapart. Nous avions dévoilé en 2018 le montage qui a permis au géant français du luxe (Gucci, Yves Saint Laurent), contrôlé par la famille Pinault, d’évader 2,5 milliards d’euros d’impôts.
Pour rappel, il s’agit de quelques journalistes qui, à partir des données publiques des sociétés de l’Etat du Luxembourg, pointent du doigt que l’Union Européenne en son sein un paradis fiscal tout à fait légal qui permet à une minorité, riche, d’échapper au taux d’imposition en vigueur pour les autres citoyens.
Le nombre d’articles publiés sur le sujet par BFM, LCI, LeParisien et LeFigaro est de… 0.
Le journal "Le Monde", allié à seize autres médias internationaux, révèlent la "radiographie d'un paradis fiscal", le Luxembourg.
Une quarantaine de familles parmi les plus riches de France mettent leur patrimoine à l’abri dans le Grand-Duché. Certaines ont accepté d’expliquer au « Monde » les raisons de ce réflexe luxembourgeois.
Pour Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, l’adoption d’un taux plancher limiterait la concurrence fiscale entre pays.
Les trois quarts des groupes tricolores cotés en France sont présents au Grand-Duché, à travers près de 170 filiales, souvent consacrées à une ingénierie financière complexe.
OpenLux est une enquête lancée par Le Monde sur la face cachée du Luxembourg, un paradis fiscal situé au cœur de l’Union européenne. Malgré les engagements pris par le Grand-Duché en matière de transparence et de fair-play fiscal, nos articles révèlent que près de la moitié des entreprises commerciales enregistrées dans le pays sont de pures holdings financières, des sociétés offshore totalisant pas moins de 6 500 milliards d’euros d’actifs. Derrière ces montages savants et ces filiales en cascade, Le Monde a pu identifier entreprises du CAC 40 et grandes fortunes, célébrités et criminels en col blanc.
Après l’enquête des LuxLeaks en 2014, «le Monde» et un consortium international de seize médias publient de nouvelles informations ce lundi, sur le centre financier du Luxembourg, connu pour défiscaliser ou optimiser les plus grandes fortunes mondiales.
Multinationales, milliardaires, artistes, sportifs, criminels : l’enquête du « Monde » révèle pour la première fois de manière exhaustive ce que dissimule le centre financier du Grand-Duché.
"C’est un scandale, il n’y a jamais eu autant d’argent sale dans les paradis fiscaux ! Et on n’a jamais eu autant de déficit avec le Covid. Je dis aux États : allez chercher l’argent, il est à vos portes."