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"Sept mois avant la conférence sur le climat, la COP 21, l’écologie est toujours la dernière roue du carrosse gouvernemental. Des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter s’accumulent, montrant que, contrairement à ce que veulent faire croire le président et Ségolène Royal, sa chargée de communication sur l’écologie, nous sommes loin du cercle vertueux qui nous mènerait subitement à une sorte de social-écologie apaisée.
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Pire, le nouveau dogme de la lutte contre l’écologie « punitive » de la ministre de l’Ecologie décomplexe les pollueurs, les promoteurs, les bétonneurs, les dirigeants de l’agro-business. Laisser croire que le principe pollueur-payeur est punitif, que toute fiscalité écologique est une calamité pour l’économie, est un non-sens. Rien n’a bougé dans le logiciel des socialistes. Ils n’ont toujours pas compris que le temps de la croissance infinie et de la prédation contre la nature était révolu. Le tintamarre autour de la conférence sur le climat ne peut masquer l’essentiel. Le lendemain de son échec programmé, les écologistes auront la gueule de bois. Une fois de plus, c’est l’environnement qui aura trinqué."
"Le gouvernement s’apprête à enterrer tous les projets de reprise en main des autoroutes, défendus par les députés. La haute administration a phagocyté le groupe de travail chargé de les étudier, afin de tuer toute velléité de changement. Jean-Paul Chanteguet, qui présidait ce groupe de travail, a démissionné."
"Comme le relève Laurent Herblay sur le blog "Gaulliste libre", "après l’annonce par Manuel Valls du gel du tarif des péages, qui devait être augmenté de 1,07%", les sociétés autoroutières ont décidé de "l’ouverture d’une procédure contentieuse contre l’Etat par les sociétés qui les possèdent". Pour lui, "ce nouvel épisode démontre bien une fois de plus, si cela était seulement nécessaire, que la privatisation des autoroutes est une aberration". "
"Le gouvernement, qu'un bras de fer oppose aux sociétés d'autoroutes sur les tarifs des péages, envisagerait de faire payer moins les véhicules propres, selon le Journal du dimanche."
"Péages qui flambent, privatisation contestée et investissements publics en rade... La gestion du réseau français fait polémique. Enquête sur un partenariat ambigu entre l’État et les grands groupes de BTP."