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"L'annonce, lundi 3 décembre, par EDF d'un nouveau surcoût de 2 milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville (Manche), portant la facture de ce projet de réacteur nucléaire de troisième génération à 8,5 milliards, fait vivement réagir les écologistes. Les ténors d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dénoncent en chœur les "mensonges" de l'électricien, alors que le coût initialement prévu était de 3,3 milliards d'euros."
"Le groupe énergétique français EDF a annoncé, lundi 3 décembre, avoir relevé de 2 milliards d'euros son estimation du coût de la construction du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville, portée à 8,5 milliards, inflation comprise, en partie à cause des retards subis par le chantier. Les dépenses attendues pour ce réacteur dit "de troisième génération", à eau pressurisée, avaient déjà été quasiment doublées l'an dernier, atteignant 6 milliards d'euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2005."
"Deux parlementaires, les députés Gwenegan Bui et Richard Ferrand, viennent justement de rebondir sur le sujet pour interroger Bercy sur le recours aux logiciels propriétaires. Ils constatent que « la plupart des administrations utilisent des logiciels non libres ». Ils demandent ainsi au ministre du Budget de fournir « le coût global approximatif de l'achat et de l'utilisation de logiciels non libres dans l'ensemble des administrations publiques sur une période donnée de cinq ans ».
Une question très courte mais aux retombées potentielles lourdes. Si elle est possible, la réponse chiffrée permettra de jauger à la fois des données de la circulaire Ayrault, mais aussi de la part des licences propriétaires dans le budget public. Soit un excellent moyen pour établir une comparaison et orchestrer les choix futurs."
"Le maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé lundi qu'il allait demander au Congrès américain 9,8 milliards de dollars pour couvrir le coût des dégâts provoqués par l'ouragan Sandy non pris en charge par les assurances et les fonds fédéraux."
"Après Fukushima, la question s'est immédiatement posée de l'impact de la limitation (voire de la sortie) du nucléaire sur les coûts de la lutte contre le réchauffement climatique. Nombreux furent les avis catégoriques et les cris d'orfraie, en France du moins, annonçant que le ciel nous tomberait sur la tête à la seule pensée de remettre en cause l'ordre établi du nucléaire. Et pour les plus cyniques, plutôt que de mettre en péril l'humanité demain du fait du réchauffement climatique, il valait finalement mieux prendre le risque de quelques catastrophes, mais reporter à plus tard l'échéance du jugement dernier. Eh bien non. "
"Par jeu, nous avons tenté l’expérience pendant une semaine, histoire de voir si l’on trouve à Strasbourg tout ce qu’il faut pour se nourrir exclusivement avec des produits issus de l’agriculture biologique labellisés AB, Demeter ou UE . Et pour corser le tout, avec le budget alimentation moyen du tiers des ménages français les plus modestes : soit environ 10€ par jour."
"En 2007, lorsque le gouvernement Blair avait soutenu le développement de nouveaux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, les énergéticiens disaient pouvoir le faire sans l'aide de l'argent public. Depuis, les coûts de production des énergies renouvelables ne cessent de baisser, alors que les coûts des réacteurs nucléaires, pour autant qu'on puisse correctement les évaluer, ne cessent d'augmenter. L'EPR de Flamanville en construction dans le département de la Manche (France) a pratiquement doublé son prix prévu initialement de 3,3 milliards d'euros."
"Le German Advisory Council on Global Change (acronyme allemand WBGU) est une sorte de Haut Conseil allemand pour le changement global. Dans ses deux derniers rapports, il explique que les technologies existent pour une économie mondiale sans émission de CO2, expose les modèles de financements et de politiques publiques à mettre en oeuvre, explore les transformations profondes sous-jacentes en matière d'infrastructures, procédés de production, systèmes de régulation, et modes de vie. Le WBGU pose aussi les bases d'un nouveau rapport entre la sphère politique, la société, la science et l'économie"