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"La députée écologiste Isabelle Attard vient de transmettre une question écrite à chaque membre du gouvernement. L’objectif : connaître les suites qui ont été données à la circulaire Ayrault sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue souhaite également que tous les ministres dévoilent « le montant des dépenses en logiciel, en distinguant les logiciels propriétaires des libres, au sein [de leur] ministère et des administrations qui en dépendent, pour chaque année de 2008 à 2012 »."
"300 millions d’euros par an. C’est à peu près ce qu’a dépensé en moyenne la France au cours des cinq dernières années pour l’acquisition et la maintenance de logiciels propriétaires selon le ministère du Budget. Sur l’ensemble de cette enveloppe annuelle, 53,9 millions d’euros sont d'ailleurs allés à Microsoft en 2011. "
Et sa mise à jour du 15 mai 2013 :
"Laurent Séguin, président de l’Association francophone des utilisateurs de logiciels libres (AFUL), est revenu auprès de PC INpact afin de faire part de son scepticisme quant aux montants évoqués ce matin par Bercy s’agissant des dépenses de l’État en matière de logiciels propriétaires. Évoquant une « fumisterie », l’intéressé pense que les sommes déboursées sont en réalité bien plus importantes, même s’il est très difficile d’obtenir des chiffres précis en la matière.
« J’aimerais qu’un rapport de la Cour de comptes permette de vérifier si l’on est plus près de trois ou de huit fois les sommes évoquées par le ministère du Budget. Rien que les quelques gros programmes tels que Chorus (comptabilité de l'État), NS2I (Nouveau système d'information dédié à l'investigation), Louvois (paye des militaires), les logiciels de gestion des passeports biométriques, la nouvelle plateforme d'interception des services de renseignement, etc. - tous propulsés avec du logiciel non libre - doivent prendre une grosse part des 260M€ d'acquisition et maintenance de logiciels non libres en ne laissant plus grand chose au fonctionnement de l'informatique de l'État » nous a-t-il déclaré. "
"Au cours des cinq dernières années, l'État a dépensé au moins 1,5 milliard d'euros dans des logiciels non libres. Il s'agit d'une estimation basse, car les données communiquées par le ministère du budget n'incluent pas certaines administrations publiques. Cela représente malgré tout une dépense moyenne de 300 millions d'euros par an."
"Le Groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils d'équipement ménager (Gifam), auquel s'était associé le Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima), avait déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre les textes d'application de la réglementation thermique 2012. Le conseil d'Etat vient de lui donner raison. Et d’annuler l'arrêté « méthode » de la RT 2012 qui définit les modalités de calcul de la consommation d'énergie dans le bâtiment. Ci-après quelques éléments de mise en perspective en attendant de comprendre les répercutions pratiques de cette décision."
"Changer pour les logiciels libresQuand une société se fait réclamer 1,7 million d’euros pour une mise à jour, il y a de quoi faire tousser plus d’un Directeur Administratif et Financier. C’est l’histoire des fromageries Bel. Les politiques de licence des éditeurs de logiciels propriétaires sont devenues de plus en plus complexes à comprendre et par voie de conséquences à appliquer. Les nouveaux usages, les nouvelles technologies ont encore aggravé le casse-tête. La solution est pourtant simple : il faut passer au logiciel libre."
"Gage de transparence, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié, mardi 26 mars, son rapport de 2007 – aujourd'hui obsolète –, sur les coûts d'un accident nucléaire en France.
Le coût d'un accident grave et non contrôlé dans l'Hexagone, comme celui survenu à Fukushima en mars 2011 serait de 760 milliards d'euros et pourrait, dans les conditions les plus défavorables, atteindre 5 800 milliards d'euros, écrivait l'IRSN. "Le rapport de 2007 citait une valeur extrême, issue d'une modélisation rudimentaire, de 5 800 milliards d'euros. Les travaux récents de l'IRSN ne confirment pas cette estimation extrême", indique l'institut public dans un communiqué."
"En février l'IRSN (l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avait publié le chiffre, très largement repris par la presse, de 430 milliards pour le coût d'un accident nucléaire majeur de même niveau que celui de Tchernobyl ou Fukushima. Ce dernier week-end le Journal du Dimanche a dévoilé les chiffres d'une autre étude du même IRSN, mais datant de 2007. Dans cette étude le coût "du cas de base" atteint 760 milliards d'euros et celui d'un cas extrême, celui qui ne peut jamais arriver, à 5 800 milliards. Interrogé par les journaliste du JDD, un économiste de l'IRSN actualise le coût de 760 milliards à 1000 milliards aujourd'hui. La vérité est que le chiffre importe assez peu, il est de toute façon astronomique, indécent, obscène. "
"Comme le soulignait PCInpact récemment Microsoft interdit le transfert de la licence Office 2013 vers un autre PC. L’arrivée de la nouvelle version de la célèbre suite bureautique s’accompagne en effet d’un contrat de licence encore plus restrictif qu’auparavant, ce qui revient bien moins à acheter un logiciel qu’à le louer sur un seul et unique ordinateur en priant pour que ce dernier n’expire pas tout de suite (malgré son obsolescence programmée, ce qui est un autre sujet).
Du coup, certains utilisateurs, même parmi les plus fidèles, réalisent (enfin) qu’on les prend vraiment pour des vaches à lait et lorgnent (enfin) du côté de GNU/Linux et LibreOffice."
"Microsoft et la municipalité de Munich s’affrontent sur le coût de LiMux, un vaste projet de migration vers Ubuntu et OpenOffice. Pour l’éditeur, le coût réel est de 60 millions d'euros, contre 23 selon les calculs de la ville."
"Un accident nucléaire majeur similaire à celui survenu en mars 2011 au Japon pourrait coûter à la France 430 milliards d'euros au total. C'est la conclusion d'une étude présentée, mercredi 6 février, par l'Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) au centre de recherche nucléaire de Cadarache"
"Un article du très sérieux "Bulletin of the Atomic Scientists" démonte, non sans humour et chiffres à l'appui, toute la réthorique pro-nucléaire française qui voudrait que la sortie du nucléaire mène le pays à la catastrophe.
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L'article du Bulletin of Atomic Scientists suggère qu'il sera à la fois plus coûteux et moins avantageux au plan environnemental de continuer à s'accrocher au nucléaire. Il dénonce les catastrophes annoncées par les nucléocrates français à renfort d'études et de déclarations (en terme de pertes d'emplois et d'investissements nécessaires), et rappelle comment, depuis ses origines, l'industrie nucléaire s'est toujours fondée sur des estimations très optimistes des investissements et des coûts de production de l'électricité."
"D'ici 2030, les énergies renouvelables associées avec des technologies de stockage de l'électricité, pourraient alimenter un grand réseau électrique 99,9 % du temps avec des coûts comparables à ceux d'aujourd'hui. C'est la conclusion d'une étude américaine. "
"Le rapport que l’agence européenne de l’environnement va rendre public aujourd'hui lors d’un événement au Parlement européen, intitulé « leçons tardives venue de signaux précoces : science, précaution et innovation », fait suite à un premier rapport publié en 2001. A partir de 14 cas, de l’amiante à l’hormone de croissance, en passant par le tributyléthin jusqu’au distilbène, il avait analysé les raisons pour lesquelles les signaux précoces de risques avaient sans cesse été évacués, entraînant des milliers de morts, des destructions massives, parfois irréversibles de l’environnement et des coûts collectifs immenses. Il avait proposé 12 leçons à tirer pour éviter de renouveler ces erreurs. Ce nouveau rapport étudie des cas actuels, tels que les OGM, les ondes électro-magnétiques ou les pesticides néonicotinoides, et fait de nouvelles recommandations pour la prise en compte des signaux d'alerte par les décideurs."
"Lettre ouverte à destination de messieurs Bourcieu (Directeur ESC Dijon Bourgogne) et Mercier (Laboratoire d’Economie et de Gestion de l’Université de Bourgogne), à propos des coûts externes de la publicité urbaine à Dijon
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La publicité dans la rue fait la promotion d’alcools, d’aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, de modes de déplacement polluants, d’achats compulsifs, de marques internationales aux nombreuses filiales dans les paradis fiscaux, de produits déjà obsolètes qui alimentent nos poubelles, de produits que l’on trouve partout altérant la spécificité dijonnaise, etc…, Elle est aussi accidentogène dans sa façon de procéder."
"Nombreux sont les commentaires soulignant le rôle libérateur joué par la technologie lors des soulèvements survenus au Moyen-Orient ; il y aurait encore plus à dire sur le rôle des soulèvements dans la libération de la technologie dans la région.
La semaine dernière, la page Facebook officielle du Premier ministre égyptien a publié le compte-rendu de l’une de ses dernières réunions de conseil. On y apprend que le gouvernement égyptien a accepté de payer 43,8 millions de dollars afin d’acquérir des licences et des logiciels auprès de Microsoft. De nombreux citoyens égyptiens ont réagi vivement à l’annonce de cette nouvelle"
"C’est ce qu'indique une étude économique menée par l’université technique de Dresde. A l'échelle de l'Europe des 27, la voiture cause des dommages à hauteur de... c'est 375 milliards d'euros par an."
"L'association de consommateurs UFC-Que choisir a vivement mis en cause mardi 18 décembre les assurances des téléphones portables, accusées d'être souvent chères, souscrites dans des conditions d'information insatisfaisantes et offrant des garanties très limitées. "Il est temps de dénoncer ce qui paraît être une véritable imposture", a déclaré le président de l'association, Alain Bazot, pointant un service dont "l'utilité apparaît fortement douteuse"."
"D'ici 2030, les énergies renouvelables associées avec des technologies de stockage de l'électricité, pourraient alimenter un grand réseau électrique 99,9 % du temps avec des coûts comparables à ceux d'aujourd'hui. C'est la conclusion d'une étude de chercheurs de l'Université américaine du Delaware. Rien de neuf, pensez-vous, nos voisins Allemands se sont déjà engagés dans cette voie avec à la clé le développement de nouvelles technologies prometteuses, une industrie des renouvelables en plein essor et un pays totalement autonome en énergie d'ici 2050. Pourtant cette étude recèle quelques particularités."
Et pendant ce temps là, nous faisons du nucléaire... et laissons passer les sources d'emplois de demain...
"L'annonce par EDF, lundi 3 décembre, d'un nouveau surcoût de 2 milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville (Manche), portant la facture de ce projet de réacteur nucléaire de troisième génération à 8,5 milliards, a ravivé le débat entre pro et anti-nucléaires."
"EDF a annoncé, lundi 3 décembre, que la construction de la centrale nucléaire nouvelle génération de Flamanville, dans la Manche, allait coûter encore plus cher que prévu. Ce n'est que la dernière déconvenue d'une longue série de retards, de surcoûts liés à un chantier d'une complexité redoutable et de mouvements parfois contradictoires de la classe politique sur cette centrale de troisième génération."