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Malgré l’opposition d’une bonne partie du monde du nucléaire et de ses défenseurs, l’Assemblée nationale a adopté mardi soir l’article de loi fusionnant les instances de sûreté. Le gouvernement s’est montré inflexible et n’a accepté aucun amendement à son projet.
Les salariés de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) savent un peu mieux à quoi s’attendre. Dans la soirée du lundi 6 novembre, un projet de loi crucial pour la sécurité nucléaire, visant à fusionner IRSN et ASN (Autorité de sûreté nucléaire), a été dévoilé.
Le gouvernement a finalisé son projet de loi de fusion des instances de sûreté nucléaire, l’ASN et l’IRSN. Mediapart a pu le consulter. Après neuf mois de manifestations, tribunes, réunions de crise et assemblées générales, le texte n’a que très peu bougé.
Cette opération réunirait en une nouvelle « grande autorité indépendante » l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire, expert de la sûreté, et l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée des décisions sur les centrales.
À la stupéfaction générale, le gouvernement a dévoilé la semaine dernière un projet de fusion-dissolution de plusieurs organismes d’expertise et de contrôle du nucléaire. Il vante l’accélération des procédures tandis que certain·es s’inquiètent de la possible mise au pas du secteur.
"Gage de transparence, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié, mardi 26 mars, son rapport de 2007 – aujourd'hui obsolète –, sur les coûts d'un accident nucléaire en France.
Le coût d'un accident grave et non contrôlé dans l'Hexagone, comme celui survenu à Fukushima en mars 2011 serait de 760 milliards d'euros et pourrait, dans les conditions les plus défavorables, atteindre 5 800 milliards d'euros, écrivait l'IRSN. "Le rapport de 2007 citait une valeur extrême, issue d'une modélisation rudimentaire, de 5 800 milliards d'euros. Les travaux récents de l'IRSN ne confirment pas cette estimation extrême", indique l'institut public dans un communiqué."