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"Combien aura coûté la catastrophe nucléaire de Fukushima ? Deux fois plus que prévu, selon Kenichi Oshima, de l’université Ritsumeikan (Kyoto) et Masafumi Yokemoto, de l’université d’Osaka. Selon les calculs dévoilés le 27 août par ces spécialistes de l’économie et des politiques environnementales, la facture de ce drame commencé en mars 2011 et dont la résolution doit prendre officiellement quarante ans dépassera les 11 000 milliards de yens (81 milliards d’euros). L’estimation officielle du gouvernement faite en décembre 2011 est de 5 800 milliards de yens (42 milliards d’euros)."
"Gage de transparence, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié, mardi 26 mars, son rapport de 2007 – aujourd'hui obsolète –, sur les coûts d'un accident nucléaire en France.
Le coût d'un accident grave et non contrôlé dans l'Hexagone, comme celui survenu à Fukushima en mars 2011 serait de 760 milliards d'euros et pourrait, dans les conditions les plus défavorables, atteindre 5 800 milliards d'euros, écrivait l'IRSN. "Le rapport de 2007 citait une valeur extrême, issue d'une modélisation rudimentaire, de 5 800 milliards d'euros. Les travaux récents de l'IRSN ne confirment pas cette estimation extrême", indique l'institut public dans un communiqué."
"Après deux ans de photojournalisme intensif sur les conséquences des catastrophes nucléaires de Fukushima, certaines conclusions se sont imposées qui rendent obsolètes tous les débats sur le coût du mégawatt électronucléaire et sur la sûreté de fonctionnement des centrales nucléaires.
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Les populations irradiées seraient abandonnées à leur sort, c'est-à-dire que, face aux radiations, elles n'auraient d'autres recours que l'autoprotection. C'est la tragique conclusion tirée de ces deux années de reportages sur le désastre de Fukushima. Parmi les risques les plus redoutables de l'industrie nucléaire, rôde la menace politique. En cas de désastre, l'électronucléaire mettrait assurément en danger la République et la démocratie.
"Deux après Fukushima, la thèse de l'absence d'impact sur la santé des doses reçues par les habitants fait son chemin. D'autant qu'il est difficile de la vérifier. En fait, la vraie maladie grave serait le stress. "
"En février l'IRSN (l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avait publié le chiffre, très largement repris par la presse, de 430 milliards pour le coût d'un accident nucléaire majeur de même niveau que celui de Tchernobyl ou Fukushima. Ce dernier week-end le Journal du Dimanche a dévoilé les chiffres d'une autre étude du même IRSN, mais datant de 2007. Dans cette étude le coût "du cas de base" atteint 760 milliards d'euros et celui d'un cas extrême, celui qui ne peut jamais arriver, à 5 800 milliards. Interrogé par les journaliste du JDD, un économiste de l'IRSN actualise le coût de 760 milliards à 1000 milliards aujourd'hui. La vérité est que le chiffre importe assez peu, il est de toute façon astronomique, indécent, obscène. "
"Un accident nucléaire majeur similaire à celui survenu en mars 2011 au Japon pourrait coûter à la France 430 milliards d'euros au total. C'est la conclusion d'une étude présentée, mercredi 6 février, par l'Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) au centre de recherche nucléaire de Cadarache"
"Greenpeace poursuit ses actions contre les centrales nucléaires. Après le survol et l'atterrissage d'un parapente à moteur sur le site de Bugey, en France, le 2 mai, des militants de l'ONG ont cette fois survolé, mardi 5 juin, la centrale de Garoña, la plus ancienne d'Espagne. Le but : dénoncer le "manque de sécurité" de cette installation dont le gouvernement a décidé de prolonger l'exploitation pour quatre ans."