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Par souci d’économiser les deniers publics, logique pragmatique ou idéologique, certaines collectivités françaises basculent leur parc informatique vers le logiciel libre. Une démarche semée d’embûches techniques et pratiques.
C’est terminé pour ce qui est de la prise en charge de Windows 7 depuis le 14 janvier dernier. Pour le gouvernement sud-coréen, la solution à court terme a été de se résoudre à passer à Windows 10, mais si l’on en croit des rapports de médias locaux, ça ne peut pas continuer ainsi ; il faut trouver un moyen de se débarrasser de Windows…
Le prix des logiciels Microsoft s'est multiplié pour le CERN, qui a annoncé la fin progressive de sa collaboration avec l'entreprise américaine. Pour trouver une solution, le centre européen se tourne vers l'open source, avec le projet MAlt.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Anciennement OwnCloud, Nextcloud est un logiciel open source créé en 2016. Ce logiciel permet de partager des fichiers en ligne et également vos agendas et contacts.
L’accord-cadre liant la Centrale d'achat de l'informatique hospitalière (CAIH) à Microsoft Irlande sera-t-il renouvelé ? Ce contrat arrivant à échéance en février 2019, un député de la majorité vient d’interpeller la ministre de la Santé. Il l’interroge notamment sur une éventuelle migration vers des logiciels libres.
Adieu Outlook, adieu Exchange Server, bienvenue à Open-Xchange. Adieu IE, Adieu Office, Firefox et LibreOffice bienvenue. Barcelone devient avec cette initiative la première commune à rejoindre la campagne européenne "Public Money, Public Code".
A l’occasion du Paris Open Source Summit, un membre de l’équipe de développement de la ville de Munich est venu (un peu) expliquer, en son nom propre, la situation qui a conduit la mairie à débrancher LiMux pour revenir à Windows.
Le but de cette page est de synthétiser, clarifier et documenter les raisons techniques, économiques et politiques (passées et présentes) pour lesquelles je ne veux plus remettre les pieds sous Windows et pour lesquelles je n'arrive plus à faire confiance à Microsoft. Chacun des points est argumenté et (quand cela est possible) donne les liens correspondants, tout comme je l'avais fait à l'époque pour Apple.
Le rêve open source de la ville de Munich est mort. La municipalité a voté le projet de migration du parc de PC vers Windows 10 et Office. Elle dépensera ainsi 49,3 millions d'euros pour revenir au tout-Windows.
La municipalité va changer son service de boîte mail…
Rennes va entamer une transition vers le logiciel libre. La messagerie Outlook va être abandonnée au profit de Zimbra. La ville estime que cela lui fera des économies de 500 000 euros. Elle pourrait en outre poursuivre l'an prochain avec la suite bureautique.
La municipalité va changer son service de boîte mail…
"La Ville de Berne investit plus de 800'000 francs pour analyser la possibilité de remplacer ses logiciels commerciaux par des solutions open source."
"Une autre administration de premier plan fait un pas vers le logiciel libre : le ministère de la Défense italien. Ainsi, ce sont 150.000 postes équipés de Microsoft Office qui basculeront sur LibreOffice. En France, c'est "Open Bar" Microsoft."
"A l’occasion de la bascule d’une mairie italienne d’OpenOffice à Office 365, Microsoft s’est targué d’être 80% moins cher que son concurrent Open Source. Coût de déploiement, formation, problèmes d’interopérabilité, l’éditeur américain déroule ses arguments."
"Dan Gillmor, qui avait l’an dernier expliqué pourquoi il disait au revoir à google, Microsoft et Apple dans un article que nous avons publié, fait aujourd’hui le point sur ses choix et constate qu’il ne regrette rien. D’autres bonnes raisons de migrer sont apparues, comme l’accélération de la re-centralisation du Web, l’hégémonie croissante des grands acteurs et bien sûr la surveillance généralisée.
Dan Gillmor évoque avec précision les matériels et logiciels qu’il a adoptés progressivement, fait état également sans à priori des avancées et des faiblesses des produits open source. Il reconnaît la difficulté relative du passage au Libre intégral (il peine encore à se dégoogliser 😉 ) mais les valeurs qu’il défend sont celles de l’indépendance, du choix libre pour l’utilisateur de ses usages et de ses produits…"
"Le 16 septembre 2015, le ministère de la défense italien a annoncé la migration des 150 000 ordinateurs de bureau de l'ensemble de son ministère vers la suite LibreOffice, suite à un accord signé avec l'association LibreItalia qui se propose aussi d'organiser des actions de formation en direction des personnels. L'April se réjouit de cette adoption, en cohérence avec la décision de 2012 de l'Italie de donner la priorité au logiciel libre. Elle démontre également que le tout Microsoft, défendu par le ministère de la Défense français dans le cadre du contrat Open Bar, n'est pas une fatalité. "
"En vrac et en bref, petite liste récapitulative des dernières annonces de migrations vers du logiciel libre et/ou des formats ouverts :"
"La ville de Nantes poursuit sa migration de 5 000 postes vers LibreOffice. L’expérience semble beaucoup moins compliquée que certains le craignaient."