417 liens privés
Une start-up d'État, lancée en 2022, portée par l'IGN, Etatlab et soutenue par OpenStreetMap, propose désormais 14 millions d'images, partagées par 174 contributeurs, sous licences libres.
À mes heures perdues, je contribue à OpenStreetMap et, régulièrement, on me pose la question suivante : “C’est quoi OpenStreetMap ?”
La récente création de la fondation Overture Maps, plus qu’une alliance de tous contre Google Maps, adoube définitivement OpenStreetMap comme le socle commun de la carte du futur. Un train que les Européens seraient bien inspirés de ne pas manquer.
It is a long-standing tradition that every now and then, a member of the OpenStreetMap-community posts that OSM is in trouble. Often times, these essays complain about some trivial things which are, in the end, not that important. For example, they complain that we didn’t implement Bézier curves yet (we don’t need them), or that the data model is stale (it isn’t, new tagging appears every day), that the main OSM.org website doesn’t have some feature and isn’t on par with Google Maps (that’s by intent) or that AI will make the entire manual mapping space obsolete, in “just another ten years time”.
Reliable, easy-to-use, and interoperable open map data allows developers to build new map services that leverage the combined contributions of Overture members.
OpenStreetMap s’inscrit dans un projet politique de réappropriation du Monde et de libération de l’information
L'ex-directeur de l'autorité de régulation des télécoms, Sébastien Soriano, prend ses marques à l'IGN, où la « révolution copernicienne » de l'open data est amorcée. Entretien.
Openrouteservice is a open source route planner with plenty of features for car, heavy vehicles, hiking and cycling.
To the left you see OSM data as it was in early October 2007. To the right you see the current state. Use the slider to see more of the one or the other.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Au-delà de l'usage de l'application Google Maps, le service de Google alimente un écosystème habitué de longue date à une quasi-gratuité. Aujourd'hui, Google change les règles.
Suivre les éditions de OpenStreetMap en live
Pour ceux qui ne connaissent pas et pour faire simple, OpenStreetMap c’est un peu le Wikipédia de la cartographie. Une carte disponible pour tous, réutilisable par tous et améliorable par tous.
"Lors de l'ouverture du State Of The Map France à Clermont-Ferrand, OSM France et l'IGN ont signé une convention autorisant désormais les contributeurs OpenStreetMap à utiliser les images aériennes de l'IGN (la BD Ortho) pour contribuer à OSM."
"Gaël Musquet a co-fondé en France la communauté Openstreetmap (OSM) dont il a été le premier président. Ce projet participatif, véritable Wikipedia de la carte géographique lancé en 2004 par le Britannique Steve Coast, s’est donné pour objectif de constituer une carte numérique à partir des contributions volontaires de milliers d’internautes.
Défenseur de l’ouverture des données et du logiciel libre (qui n’appartient pas à une entreprise et peut être utilisé par tous), Gaël Musquet accompagne désormais les collectivités et entreprises d’Ile de France dans l'utilisation des données libres, au sein de la Fonderie, l’agence numérique de la région. Alors que s’ouvrent ce week-end à Beauvais les Rencontres mondiales du logiciel libre, il explique le rôle central du Libre face à la concentration des données."
"L’État, le groupe La Poste et l’association Open Street Map ont inauguré avant-hier le site « adresse.data.gouv.fr », dont l’objectif est de mettre gratuitement à disposition des particuliers, des entreprises et des administrations une base de données de toutes les adresses de France – et ce en incluant la géolocalisation. Le tout est réutilisable librement, à condition toutefois de participer à l’amélioration de ces précieuses informations."
"Le 17 novembre, l'IGN, La Poste et OpenStreetMap ont annoncé leur union de raison autour de la Base adresse nationale (BAN), sous l'oeil bienveillant du secrétaire d'Etat chargé de la réforme de l'Etat et d'Henri Verdier, administrateur général des données."
"Alors qu'elle se dit très attachée au logiciel libre, la gendarmerie nationale semble surtout les apprécier lorsqu'il s'agit de faire des économies et d'adapter chez elle des outils créés par d'autres. Mais alors qu'elle avait une occasion rêvée de verser son logiciel d'analyse de photos et de cartes GENDEFIX à la communauté du libre, la Gendarmerie ne semble pas prête à franchir le pas."
"OpenStreetMap vient de fêter souffler sa dixième bougie (et la communauté française vous invite à célébrer cela le lundi 8 septembre à Numa Paris).
Et comme le souligne Glyn Moody dans l’article traduit ci-dessous, on est bien content qu’il soit là parce qu’on ne peut pas compter sur Google pour aborder la cartographie sous l’angle des biens communs…"
" Né en 2004, OpenStreetMap est un projet consistant à fournir une base de données cartographiques libre, afin que chacun puisse créer et modifier des cartes selon ses besoins. Similaire dans son principe à Google Maps, ce service collaboratif de cartographie a considérablement progressé en l'espace de dix ans, comme en témoigne ce comparatif de la ville de Paris entre 2007 et maintenant."