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L'ex PDG de Qwant avait expliqué le retard de QwantMail par un « problème de sécurité qui nous a poussé à tout reprendre ». Son équipe SSI avait en effet découvert de nombreuses failles sur une plateforme de Linagora, le « leader français du logiciel libre », destinée à tester QwantMail. Plusieurs ex-salariés déplorent une éthique « privacy by design » de façade.
Google a annoncé les gagnants de la vente aux enchères de ce dernier trimestre 2020 pour les options par défaut des moteurs de recherche et des navigateurs sur les appareils Android en Europe.
Dans son audit réalisé à l'été 2019, la Direction interministérielle du numérique (DINUM) considère que le moteur, lancé en 2013, n'était encore qu'à l'état de « prototype ». Son installation par défaut sur les terminaux de la fonction publique était conditionnée au déploiement d'une « v2 » devant être lancée fin 2019, mais qui ne l'a pas été.
Emmanuel Macron et la Caisse des dépôts continuent de soutenir le moteur de recherche prétendument français, censé concurrencer Google, alors qu’il fonctionne grâce à l’américain Microsoft et qu’il est mis en cause dans un rapport de la direction interministérielle du numérique. Subvention de plus de 20 millions d’euros, obligation de l’installer dans chaque administration, actionnaires sulfureux et ramifications troubles… Enquête au cœur de la start-up nation.
Selon nos informations, Eric Léandri, le président de l’entreprise, devrait quitter ses fonctions le 15 janvier, alors que le gouvernement vient de décider de faire du «Google français» le moteur de recherche par défaut des agents publics.
L'ex PDG de Qwant avait expliqué le retard de QwantMail par un « problème de sécurité qui nous a poussé à tout reprendre ». Son équipe SSI avait en effet découvert de nombreuses failles sur une plateforme de Linagora, le « leader français du logiciel libre », destinée à tester QwantMail. Plusieurs ex-salariés déplorent une éthique « privacy by design » de façade.
Il y a 2 ans et demi, je vous partageais que j’avais essayé Qwant et ma conclusion était en partie la suivante:
"Qwant n’est pas si mauvais, ses intentions sont bonnes (mais qu’en est-il de la réalité, ce n’est pas parce qu’ils disent qu’ils ne font rien de nos données que c’est la réalité) mais une multitude de détails font que je suis repassé sur Google."
Depuis, j’ai également essayé Searx, un projet qui m’avait vraiment intéressé mais qui à l’heure actuelle ne retourne plus vraiment des résultats pertinents. Je rejoins totalement l’avis de Framasoft qui considère que Searx ne fonctionne quasiment plus. Au final, j’avais configuré Searx comme moteur de recherche par défaut mais à la fin, j’allais systématiquement sur Google. J’ai donc arrêté (la veille de l’annonce de Framasoft pour la blague) d’utiliser Searx pour passer à nouveau sur Google dont la pertinence est toujours au rendez-vous. Bref, là n’est pas la question aujourd’hui, revenons au sujet !
Une étude de DuckDuckGo sur les moteurs alternatifs montre que le paysage du "search" dans le monde pourrait être bouleversé si les internautes et les mobinautes disposaient d'un module de choix simple pour désigner leur moteur de recherche courant et ne pas en avoir un désigné par défaut...
Derrière la communication effrénée de Qwant, des questions techniques, un récent audit interne ou encore le passé du président Éric Léandri posent question, après les larges soutiens politiques et financiers que la PME a pu recevoir.
Le président de Qwant au eu des mots très durs suite à notre enquête sur les problèmes rencontrés par son moteur de recherche. Nous avons longtemps hésité à rendre publiques les « pressions » dont nous avons fait l'objet. Les témoignages concordants de plusieurs de ses ex-salariés nous ont convaincu qu'il nous fallait le faire.
Après les critiques adressées au moteur de recherche franco-allemand Qwant, le président Eric Léandri nomme un nouveau directeur général. Tristan Nitot, ex-vice-président et porte-parole, devient directeur général, pour renforcer le développement technologique de l'entreprise.
En mai dernier, une quarantaine d'employés de Qwant ont lancé un « immense signal d'alerte », au motif qu'elle aurait « besoin d‘envoyer des signes forts et positifs à ses employés ». Ce mémo, que nous nous étions procuré, a été révélé dans le Canard Enchaîné. Nous en avons vérifié les faits, complexes.
Profitant de la sortie en version bêta de son service de cartographie, Qwant lance en version alpha un outil open source qui permet de personnaliser des services sans avoir de données hébergées chez l'entreprise. Son nom ? Masq.
Marc Longo, « concurrent » de Qwant condamné pour « dénigrement », accusait le moteur de ne pas avoir mis à jour son index depuis 2017. Non seulement il y a bien des résultats datés, mais Qwant limite aussi à 50 le nombre de résultats affichés par mots-clefs. Il les répétait jusqu'à 12 fois, laissant penser qu’il aurait indexé bien plus de pages qu’en réalité. Suite à notre enquête, Qwant a mis fin à ces étranges duplications.
Le tribunal de commerce de Paris a condamné le développeur d'un moteur de recherche à « cesser de dénigrer » Qwant, au motif que « la divulgation d’une information de nature à jeter le discrédit sur un concurrent constitue un dénigrement, peu important qu’elle soit exacte, l’exception de vérité n’étant pas admise en [la] matière ». Nous avons donc voulu vérifier ce qu’il en était. Retour d'abord sur la génèse du conflit, puis, dans un second temps, sur son « fact-check ».
Au Journal du Dimanche, Eric Leandri, numéro un de Qwant, relève que son entreprise s’est associée avec la SACEM pour proposer « une alternative décentralisée, libre et open source ».
Le géant américain de l'informatique va prendre en charge l'indexation des pages web pour le moteur de recherche. Grand défenseur de la souveraineté européenne, celui-ci assure qu'il continuera à garantir la vie privée des internautes.
Le moteur de recherche Qwant veut se faire une place sur le Web en affirmant protéger la vie privée de ses utilisateurs, contrairement à ses principaux concurrents. Des voix s’élèvent toutefois pour remettre en cause le discours commercial de la société française.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Le patron du moteur de recherche européen Qwant n'a pas avalé la pilule de l'accord entre l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et Google. Alors qu'il devait présenter des véhicules Renault dotés de la technologie Qwant, le patron a annoncé qu'il n'irait finalement pas au Mondial de Paris.