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"Dans l’affaire qui oppose Apple au FBI, un juge pourrait bien avoir orienté l’issue de la confrontation. James Orenstein a décidé en effet, dans le cadre d’une autre enquête, que personne ne pouvait s’appuyer sur la loi All Writs Act pour forcer un constructeur à déverrouiller un smartphone."
"Deux des figures clés du monde des nouvelles technologies ont pris position, lundi 22 février, dans le conflit qui oppose le FBI américain à Apple sur le déverrouillage d’un téléphone utilisé par l’un des terroristes de l’attentat de San Bernardino. Cet iPhone, en possession des enquêteurs du FBI, est protégé par le chiffrement de bout en bout que les utilisateurs de téléphones Apple peuvent activer – seul son propriétaire, tué lors de l’attaque, connaissait son code de déblocage, que même Apple ne connaît pas. Le FBI a donc demandé à un tribunal fédéral de contraindre l’entreprise à concevoir une version modifiée de son système d’exploitation iOS, qui permettrait de contourner les protections du téléphone pour accéder à son contenu. Apple a annoncé qu’elle contesterait cette demande, estimant qu’elle conduirait nécessairement à des abus."
"Alors qu’une guerre ouverte s’engage entre Apple et le FBI, Mozilla a décidé de prendre clairement position pour le chiffrement. Bien que le mouvement de l’éditeur ne soit pas étonnant, il veut aller plus loin en sensibilisant autant que possible le public."
"Un nouvel accord-cadre sur le transfert de données personnelles a été trouvé entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis le 2 février : il constitue l’aboutissement de négociations entamées depuis 2013 et remplace l’accord de « Safe Harbor » invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) le 6 octobre 2015. Les bases d’une meilleure protection des données sont posées."
"Tim Cook, le PDG d’Apple, avait annoncé que l’entreprise contesterait l’ordonnance judiciaire lui imposant de créer un logiciel de déverrouillement de ses téléphones : c’est désormais chose faite. Les avocats d’Apple ont déposé, jeudi 25 février, une demande d’annulation de la demande prononcée par un juge le 16 février, à la suite d’une requête en ce sens du FBI."
"Le conflit techno-juridique qui oppose depuis une semaine la société Apple aux autorités américaines est définitivement devenu une bataille politique. Le directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI, police fédérale), James Comey, s’est fendu dimanche 21 février d’une lettre ouverte à destination de l’entreprise, qui refuse d’aider les enquêteurs à casser le code PIN du téléphone d’un des terroristes auteurs de l’attentat de San Bernardino. Un téléphone dont le contenu est protégé par chiffrement."
"Depuis une semaine, Apple et le FBI se livrent une guerre ouverte. L'agence fédérale exige de la marque à la pomme l'extraction de données chiffrées dans un iPhone. Pour sa part, l'entreprise craint l'apparition d'un dangereux précédent. Le point sur une affaire complexe aux retombées potentiellement lourdes."
"Bill Gates brouille les pistes sur l'affaire opposant le FBI à Apple. Après avoir pris le parti de la police fédérale, voilà que le milliardaire américain a essayé de préciser sa pensée... sans toutefois la livrer totalement."
"Cela fait longtemps que la controverse entre Apple et le FBI autour de l’iPhone d’un des terroristes de San Bernardino n’est plus seulement technique, ni même juridique. Les deux camps s’affrontent désormais à coups d’interview et de communiqué de presse dans l’espoir de convaincre l’opinion américaine."
"Apple a finalement donné sa réponse au tribunal qui exige de l’entreprise, via une demande du FBI, le développement d’une solution capable de déverrouiller un iPhone dans le cadre d’une enquête. Elle y attaque les méthodes employées par l’agence fédérale et l’utilisation faite de certaines lois."
"Mozilla présente des « principes de base sur la surveillance » que les gouvernements du monde entier devraient suivre, pour assurer le bon équilibre entre liberté et sécurité, notamment face au chiffrement."
"Tim Cook, le PDG d’Apple, avait annoncé qu’il contesterait les demandes du FBI – le service fédéral américain de police judiciaire et de renseignement intérieur – par tous les moyens possibles, y compris en allant jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis. L’entreprise a rempli, jeudi 25 février, la première étape, en introduisant un recours formel contre la demande qui lui est faite de fournir au FBI un « outil de déverrouillage » qui permettrait « d’ouvrir » un iPhone chiffré ayant appartenu à l’un des terroristes ayant commis l’attentat de San Bernardino (Californie), le 2 décembre 2015. Ce jour-là, quatorze personnes ont été tuées par deux assaillants."
"Francetv info a interviewé Benjamin Sonntag, cofondateur de l'association de défense des libertés La Quadrature du Net, sur le bras de fer opposant la firme de Cupertino et les services de sécurité américains. "
"Sa résistance aux injonctions du FBI dans une affaire de terrorisme a fait d’Apple le champion de la défense de l’utilisateur contre les intrusions exorbitantes du gouvernement dans sa vie privée et ses données personnelles. Même si l’on a vu de grands défenseurs des libertés de l’utilisateur et de son contrôle sur ses propres données, comme Bill Gates, prendre le parti du FBI, Mozilla a pris celui d’Apple."
"C’est l’affaire qui agite le monde de la crypto et de la technologie ces derniers temps. J’ai fait une chronique dans le cadre du 56Kast, l’émission de la chaîne Nolife (associée à Libération)… et je me suis dit que si vous vouliez comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire en quelques minutes, ce billet serait le bienvenu."
"Depuis une grosse semaine, l’affaire Apple vs. FBI c’est le choc des titans. À ma gauche, Apple, championne de la vie privée. À ma droite le FBI, assisté du Department of Justice. L’objet de la querelle ? Le déverrouillage de l’iPhone de l’un des assassins de la tuerie de San Bernardino au mois de décembre. À lire certains commentaires, la seconde Guerre de la Crypto serait déclarée, le sort du monde se déciderait sous nos yeux inquiets."
"Facebook a été mis en demeure par la CNIL de corriger ses pratiques en matière de collecte et de traitement de données personnelles. Le réseau social a trois mois pour se conformer aux demandes de la CNIL, avant qu'une procédure de sanctions formelle soit éventuellement engagée. Mais ses pouvoirs sont actuellement très limités."
"Après la CNIL, c’est au tour de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) d’enjoindre Facebook à respecter la législation française. Bercy a détecté la présence de clauses jugées abusives dans les conditions générales d’utilisation du célèbre réseau social."
"La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’autorité chargée de la protection des données personnelles, a annoncé avoir mis en demeure Facebook, lundi 8 février, lui reprochant de nombreux manquements à la loi française sur la protection des données personnelles. Un long réquisitoire, contre la manière dont Facebook collecte et exploite les données de ses 30 millions d’utilisateurs français, que la CNIL a décidé de publier."
"Au nom du gouvernement, la secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire a fait rejeter l'amendement de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) qui voulait imposer des backdoors dans les systèmes de communication chiffrés."