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"Alors que les experts du Giec publient leur 5e rapport, qui met fortement l'accent sur le caractère anthropogénique du réchauffement, les climato-sceptiques cherchent à nier ou atténuer la portée de ces recherches."
"Le volet scientifique du cinquième rapport du Giec vient d'être publié. Premières conclusions."
"Le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de pousser à nouveau un cri d'alarme. Son rapport publié vendredi 27 septembre rappelle combien il est urgent d'agir. D'ici la fin du siècle, la température moyenne globale pourrait s'élever de près de 5°C et le niveau des mers de plus d'un mètre ! Ces changements climatiques sont déjà une réalité, au Nord comme au Sud. En 2012, les sécheresses à répétition dans le Sahel ont causé une crise alimentaire sans précédent, touchant 19 millions de personnes. Aux Etats-Unis, l'ouragan Sandy a causé près de 100 milliards de dollars de pertes. Mais malgré les alertes répétées de la communauté scientifique, la plupart des gouvernements, dont le gouvernement français, continuent de repousser l'action à plus tard. A trop tard."
"Les experts du climat aggravent leur diagnostic. Au terme d'une négociation-marathon qui s'est achevée à Stockholm (Suède), vendredi 27 septembre au petit matin, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté le premier volet de son cinquième rapport. Sur plusieurs points cette édition apparaît bien plus alarmante que la précédente, publiée en 2007."
"Il y aura un volume 2 au célèbre rapport Stern sur l'économie sur le changement climatique. L'économiste britannique Nicholas Stern et l'ancien président du Mexique Felipe Calderon, qui en sera le président, ont annoncé, mardi 24 septembre à New York, la création d'une commission, dont la mission d'une durée d'un an, sera de tracer la voie d'une croissance économique compatible avec la lutte contre le réchauffement. Il ne s'agira pas comme en 2006 de faire uniquement plancher des économistes pour évaluer le coût des impacts liés à l'élévation des températures."
"Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se réunit à partir de lundi 23 septembre, à Stockholm, pour valider son dernier rapport sur le réchauffement climatique. Six ans après son précédent diagnostic, le groupement d'experts doit corroborer plusieurs avis scientifiques récemment émis."
"Deux semaines avant la publication de la première partie du rapport du GIEC sur le changement climatique, douze membres de la nouvellement créée Earth League, la Ligue pour la Terre - une initiative mondiale d'éminents climatologues - enjoignent l'humanité à agir promptement.
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Pour les auteurs, alors que certains disent que l'humanité pourraient causer un réchauffement de 4°C que et la limitation à 2°C est déjà une cause perdue, il y a amplement de preuves que nous pouvons tenir les 2 degrés dont les conséquences seront déjà suffisament catastrophiques."
"L'ancien vice-président démocrate des Etats-Unis, Al Gore, publie le 12 septembre en France, un nouveau livre intitulé Le Futur. Six logiciels pour changer le monde (Editions de La Martinière). L'essai traite des grands défis de la planète dont le changement climatique, thème qui lui a valu d'être co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007, avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)."
"C'est un gros pavé dans le jardin des climato-sceptiques. Le nouveau rapport du Giec, état de l'art scientifique qui doit paraître fin septembre et que Mediapart a pu consulter en avant-première, confirme une forte influence humaine sur le climat. Il revoit surtout à la hausse les conséquences d'un réchauffement accéléré de la planète."
"C'est une prévision des plus alarmistes. Dans un rapport publié dimanche 18 novembre, la Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 – bien au-delà du plafond de + 2 °C fixé par la communauté internationale. Ce réchauffement déclencherait une "cascade de changements cataclysmiques" touchant essentiellement les pays pauvres, souligne l'institution de Washington.
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Une augmentation de 4 °C de la température du globe représente un changement majeur et très difficile à soutenir pour la planète. Pour donner un ordre de grandeur, on considère que les changements glaciaires et interglaciaires dans l'histoire de la Terre ont été provoqués par un changement de température situé autour de 6 °C.
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Surtout, le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100. Avec cette trajectoire, on pourrait atteindre + 8 °C à + 10 °C en 2300. Des scénarios totalement inenvisageables commencent ainsi à émerger."