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" Couverture du rapport du Groupe III du GiecSelon un nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté jusqu’à des niveaux sans précédent malgré un nombre croissant de politiques de réduction des changements climatiques. Les émissions ont progressé plus rapidement entre 2000 et 2010 qu’au cours de chacune des trois décennies précédentes. "
"Les émissions de gaz à effet de serre augmentent à un rythme sans précédent, affirme le rapport du GIEC publié le 13 avril. L’urgence est telle que l’Onu pointe la responsabilité de l’industrie pétrolière et gazière. L’ancien prix Nobel de la Paix, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, appelle même à boycotter les industries fossiles, en s’inspirant du boycott contre l’Apartheid. Des fonds d’investissement commencent à se retirer des compagnies pétrolières, sur fond de mobilisations aux États-Unis contre la construction de pipelines ou en Europe contre l’exploitation des hydrocarbures de schiste. La France suivra t-elle le mouvement ?"
"Le Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de livrer le dernier volet de son 5ème rapport, une compilation de 20 000 études et projections scientifiques menées par plus de 800 chercheurs. Le constat est bien plus alarmant que dans l'édition précédente en 2007. Le troisième volet, révélé dimanche 13 avril, traite des mesures d'atténuation du réchauffement climatique."
"2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American."
"La publication du deuxième volet du nouveau rapport du Giec (à lire en cliquant ici), consacré « aux impacts, à l’adaptation et à la vulnérabilité », c’est-à-dire aux effets du dérèglement climatique sur la nature et sur les sociétés humaines, suscite des réactions d’une rare intensité. « À moins d’agir drastiquement et rapidement, la science nous dit que notre climat et notre mode de vie sont littéralement en danger », a déclaré le secrétaire d’État américain John Kerry dans une réaction officielle, ajoutant que « les coûts de l’inaction sont catastrophiques »."
Le Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu public le 31 mars le deuxième volet de son cinquième rapport sur le changement climatique. Parmi les impacts observés, les inondations, les maladies, les migrations, les risques de conflit, mais aussi les pénuries et l’insécurité alimentaire."
"Sécheresses, inondations, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit : les sociétés ne sont pas suffisamment préparées au changement climatique en cours, ce qui met en péril leur sécurité et leur stabilité, prévient le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans le deuxième volet de son cinquième rapport, publié lundi 31 mars."
"Directeur scientifique environnement de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), Jean-François Soussana est coauteur du deuxième volet du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu public lundi 31 mars"
"Montreuil, le 31 Mars 2014 - Le 2evolet du 5e rapport du GIEC sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » aux changements climatiques présenté ce matin par le GIEC à Yokohama au Japon met en évidence les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et les écosystèmes. Les Amis de la Terre s’alarment de ces bouleversements écologiques et sociaux particulièrement sévères dans les pays du Sud. Les Etats historiquement responsables, dont la France, doivent prendre des mesures pour enrayer le réchauffement du climat et corriger l’injustice climatique."
"Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique."
"« A la question ‘’Est-ce que le réchauffement qu’on commence à percevoir est lié aux activités humaines ?’‘ je vous rappelle que les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) ont successivement répondu :
« on ne sait pas » (1990),
« peut-être » (1995),
« probablement » (2001),
« très probablement » (2007) »…
C’est ainsi que le climatologue Jean Jouzel, vice-président du GIEC, médaille d’or du CNRS, s’exprimant sur « L’avenir du climat », jeudi 13 mars lors d’un petit déjeuner extrêmement instructif à l'Institut Diderot , a commenté l’évolution prudente mais… claire de la façon dont les rapports de l’homme et du climat ont été envisagés au cours de ce dernier quart de siècle.
[...]
Incitant tout un chacun à s’engager maintenant, il n’a pas manqué d’avouer redouter cette chose paradoxale, alors même qu’il intervient dans collèges et lycées pour partager avec les plus jeunes ce que les scientifiques savent aujourd’hui : « Dans dix ou quinze ans, les gens clameront ‘’ Il fallait nous le dire ! ‘’ Il y aura une vraie panique sur cette planète. » "
"Nous vous parlions ici-même des effets du réchauffement climatique sur le littoral de la Louisiane. Il se trouve que l’élévation du niveau de la mer qui menace la statue de la Liberté ou la Tour de Londres, et des centaines d’autres monuments classés à l’Unesco, ne devrait pas non plus épargner pas la France, confirme une étude publiée dans le journal Environmental Reasearch Letters.
Le Mont Saint-Michel pourrait bien se retrouver sous l’eau d’ici 2.000 ans."
"L'élévation du niveau de la mer ne menace pas uniquement les régions côtières, l’agriculture et les habitants du littoral, mais également un cinquième du patrimoine mondial dont, parmi les plus célèbres monuments, la Statue de la Liberté à New York (Etats-Unis), l'opéra de Sydney (Australie), la Tour de Londres (Angleterre) ou encore le site archéologique de Pompéi (Italie). Ce sont les conclusions d'une étude, publiée mardi 4 mars dans la revue Environmental Research Letters, qui a calculé combien de sites historiques de l'Unesco seraient touchés après 2 000 ans de montée des eaux."
"Ces scientifiques estiment que le danger que fait peser le futur climat annoncé par le Giec sur la population mondiale est supérieur à celui que présente le recours à l’énergie atomique. Même s’ils appellent au développement d’un nucléaire «plus sûr»."
"Les Cassandre du désastre climatique s’enferment dans une stratégie qui a démontré son inefficacité. A l’évidence, les incantations ne réduisent pas les émissions de CO2. Peut-être faut-il dédramatiser pour déclencher de véritables actions dont le climat ne sera pas le seul bénéficiaire. "
"Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE); il représente tous les gouvernements. Il évalue et synthétise les travaux publiés de milliers de chercheurs sous forme de rapports, analysant les tendances et prévisions mondiales en matière de changement climatique."
"Le 5ème rapport du GIEC est très clair, du moins pour les experts : les changements climatiques sont avérés et sont le résultat des activités humaines ; ils vont s'aggraver dans les décennies à venir. Depuis l’ère préindustrielle, la planète s’est déjà réchauffée de 0,8°C et tous les indicateurs sont au rouge. Les prévisions pour 2100 nous placent sur une trajectoire dangereuse pour la survie de continents entiers. Pourtant, les gouvernements, y compris la France, ne prennent pas les mesure urgentes pour contenir le changement climatique sous un seuil acceptable. Pour renforcer la compréhension citoyenne des enjeux du changement climatique, le Réseau Action Climat lance un site internet pour décoder les grandes lignes du rapport du GIEC - sous forme de texte et d’infographies."
"Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est-il "catastrophiste" ? Cherche-t-il à sensibiliser les opinions quitte à exagérer la menace du réchauffement ? Pour le savoir, une équipe d'historiens des sciences, de sociologues et de climatologues ont passé en revue les quatre premiers rapports de l'organisme intergouvernemental et les ont confrontés à l'évolution de la science ou, simplement, aux variations climatiques effectivement mesurées plus tard."
"La Terre se réchauffe, dangereusement. Vendredi 27 septembre, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a confirmé une évidence qui ne soulève encore de doute que dans l'esprit de ceux qui refusent de regarder la réalité en face et dénient aux scientifiques le sérieux de leur travail."
"Un délégué ayant assisté aux négociations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui se sont achevées vendredi 27 septembre à Stockholm, confie que "ce sont clairement l'Arabie saoudite et la Chine qui ont le plus cherché à affaiblir le texte". Un point du cinquième rapport du GIEC en particulier, établissant la quantité de carbone qu'il est encore possible d'émettre en conservant deux chances sur trois de demeurer sous le seuil des 2 ºC de réchauffement, a été combattu par les Saoudiens et les Chinois. Le chiffre est resté mais noyé dans d'autres estimations."