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Ce que l’on appelle la nature a été modelé par l’activité humaine des douze derniers millénaires, montre une étude. Mais l’usage intensif des terres à cause de la colonisation, de l’industrialisation et la croissance démographique, a entraîné la destruction de la biodiversité, jusqu’alors largement préservée.
Une étude scientifique indique que la masse anthropique — le poids de ce qui est fabriqué par les humains — dépasse celle des êtres vivants. Premier responsable : le secteur de la construction. Le poids des bâtiments et des infrastructures dépasse même celui des arbres. Et le plastique ? Il pèse deux fois plus que l’ensemble des animaux.
Pour le Tribunal de police de Lausanne, les dangers liés au réchauffement sont tels qu’ils justifient des actions qui vont contre la loi. Le verdict est historique.
"Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Résultat : la canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle."
"Faut-il choisir le 16 juillet 1945, date du premier essai nucléaire de l’Histoire, comme point de départ de l’anthropocène, nouvelle époque géologique marquée par l’impact de l’espèce humaine sur l’environnement ? Les géologues Jan Zalasiewicz et Colin Waters y sont favorables, tandis que l’archéologue Matt Edgeworth défend le point de vue opposé. Mediapart fait le point."
"Pour la première fois, une étude met en évidence l'impact global et alarmant des activités humaines sur la vie marine. Après la disparition, souvent irréversible d'une partie de la biodiversité terrestre, c'est au tour de la vie marine de connaître un dangereux basculement vers une véritable extinction massive."
"Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles… jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils limite à ne pas franchir pour éviter que « le système Terre ne bascule dans un état très différent [de l’actuel], probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines »."
"L'Homme est aujourd'hui la principale force gouvernant l'état, le fonctionnement et l'évolution de la planète. Et cette prise de contrôle a commencé dans les années 1950. Telles sont les deux conclusions, aux implications vertigineuses, d'une étude qui sera publiée lundi 19 janvier dans le journal The Anthropocene Review. Ces résultats seront présentés, en même temps que ceux d'une autre étude, parue jeudi 15 janvier dans la revue Science, sur les « limites planétaires », lors du Forum économique mondial de Davos, du 22 au 25 janvier."
"Les régions du Grand Nord n'oublient rien. Par le hasard des grands mouvements géophysiques – courants marins, circulation atmosphérique, cycle de l'eau –, l'Arctique garde une mémoire minutieuse de ce que les hommes ont fait depuis des décennies et de ce qu'ils n'auraient pas dû faire."
"Les activités humaines, en l'occurrence l'exploitation de la nappe phréatique, ont contribué au séisme destructeur qui a frappé l'an dernier la ville historique de Lorca, dans le sud de l'Espagne, et l'ont peut-être même aggravé, estime une étude. Le 11 mai 2011, une secousse d'une magnitude de 5,1, dont l'épicentre était situé très près de la surface, à seulement 3 km de profondeur, avait tué neuf personnes et fait environ 130 blessés à Lorca. Quelque 15 000 personnes avait également été jetées hors de chez elles par le séisme qui a endommagé environ 12 % des édifices de cette ville au riche patrimoine."