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Après la dissolution des Soulèvements de la Terre, les collectifs écologistes Dernière Rénovation et Extinction Rebellion, ainsi qu’Attac se retrouvent convoqués au Parlement à une commission d’enquête sur les « groupuscules violents ».
Après un passage en force de la réforme des retraites, et une répression violente de ses opposant·es, le gouvernement, sa majorité parlementaire (relative) et ses alliés lancent une nouvelle attaque sans précédent contre les libertés associatives.
Ce samedi 3 juillet, Attac menait une action pour « dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise ». Parmi eux, Bernard Arnault, ayant « vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros », et son groupe LVMH, s’apprêtant à « verser 3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2021, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente ». En signe de contestation, Attac a ainsi déployé une banderole sur l’immeuble-siège de LVMH pointant « le gang des profiteurs », et aspergé de gouache noire la Samaritaine, magasin du même groupe de luxe. Que n’ont-ils pas fait ! Les politiques ont « condamné », de la maire de Paris à la présidente de la région Île-de-France. Mais les cris d’orfraie et les appels à la dissolution de l’association sont aussi venus… de journalistes.
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
Emmanuel Macron doit s’exprimer ce vendredi sur les « séparatismes », avant que le gouvernement ne présente une proposition de loi au cours de l’automne. L’auteur de cette tribune soutient que les « séparatistes » ne sont pas les immigrés et les musulmans, mais les très fortunés, qui s’éloignent chaque jour davantage du souci de l’intérêt général.
L’entreprise a assigné l’association altermondialiste en référé auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Après plusieurs opérations coup de poing, elle veut lui interdire l'entrée de ses magasins dans l'Hexagone.
C’est le combat d’un géant contre un tout petit sur fond d’évasion fiscale. La multinationale américaine Apple a décidé d’assigner en référé l’association Attac, a appris franceinfo mercredi 4 janvier. Apple demande à la justice française d’interdire tout simplement aux militants d’Attac d’entrer dans ses magasins, sous peine d’une astreinte de 150.000 euros.
Le 2 décembre dernier, des militants de l’association altermondialiste avaient occupé plusieurs Apple Store en France, notamment le magasin du quartier (...)