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"L’Université américaine publie une étude énergétique sur 139 Etats dans le monde qui montre que la planète pourrait parfaitement n’utiliser que les énergies renouvelables en 2050. Ce scénario supprime complètement les énergies fossiles et le nucléaire."
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
"L'économiste Christian de Perthuis a présenté sa démission, lundi 13 octobre, du Comité pour la fiscalité écologique (CFE), qu'il présidait. Nommé en décembre 2012 par Delphine Batho et Pierre Moscovici, alors respectivement ministres de l'écologie et de l'économie, c'est à Ségolène Royal et Michel Sapin qu'il a écrit, lundi 13 octobre, expliquant que « les travaux conduits par le Comité ne répondent plus aux priorités du gouvernement ».
C'est un nouveau signal, après la « suspension sine die » de l'écotaxe poids lourds par la ministre de l'écologie, le 9 octobre, ou la charge de Delphine Batho contre les renoncements du gouvernement, en particulier dans les domaines de l'environnement et de l'énergie, dans son livre Insoumise.
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Nous avons une ministre de l'écologie qui ne croit pas à la tarification environnementale et qui, d'emblée, à indiqué que la fiscalité était punitive. Or on ne réussira jamais la transition écologique sans une politique de tarification adaptée. Comment faire si on ne pénalise pas financièrement les nuisances environnementales ? Comment financer la rénovation de 500 000 logements ? Qui va payer le basculement énergétique ? Mme Royal dit ne pas vouloir d'écologie punitive, mais comment agir sur les comportements sans un signal prix ? Au CFE, nous avons travaillé avec toutes les parties prenantes (associations, entreprises, syndicats, consommateurs, élus, représentants des administrations) pour proposer une fiscalité environnementale, progressive et, surtout, substitutive, c'est-à-dire qu'elle remplace d'autres impôts et ne s'ajoute pas."
"On aurait pu remettre en question la taxe poids lourds sans que l’Etat semble céder au chantage d’un lobby. La gestion de l’écotaxe, mal engagée, se conclut par une déroute dont d’autres groupes de pression ne manqueront pas de se souvenir.
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Il aura fallu sept ans (après le Grenelle de l’Environnement où le principe de cette taxe fut adopté), pour que le monde politique retourne sa veste, à gauche sous la pression d’un chantage, à droite pour mieux déstabiliser la gauche, quitte à se renier."
"Ségolène Royal a donné le coup de grâce à ce dispositif controversé et désamorcé du même coup une mobilisation potentiellement dure des transporteurs routiers."
L'écotaxe, un taxe pollueur/payeur qui rappelons-le, à été voté 2 fois à l'unanimité par l'Assemblée Nationale
"Le projet de loi de "transition énergétique pour la croissance verte", dont l'examen doit débuter le 1er octobre en séance plénière à l'Assemblée nationale, est bien gentil.
Il y est beaucoup question d'électricité : développer massivement les énergies renouvelables au détriment du nucléaire, fort bien (à condition de découvrir comment s'y prendre, et pas juste techniquement). Le texte encourage aussi l'émergence d'une économie "circulaire", favorable aux circuits d'approvisionnement courts et au recyclage : il faut saluer l'introduction en droit français d'une notion aussi salubre, même si [a] les mesures envisagées demeurent superficielles, et si [b] les leaders politiques qui appellent aujourd'hui à "relocaliser de l'économie" ont durant une génération laissé nos banques investir à l'autre bout de la planète pour y faire fabriquer nos trucs et nos machins ; [c] l'économie circulaire, la vraie, n'est pas compatible avec la logique de l'Organisation mondiale du commerce. Mais passons."