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"Selon un préprojet de loi publié par PC Inpact, le texte sur la consommation préparé par Benoît Hamon réintroduirait la possibilité pour l'administration de demander en référé aux FAI le blocage des sites qui ne respectent pas le droit des consommateurs."
"Il y a le Microsoft que l'on aime : novateur avec la Xbox, audacieux avec Windows Phone. Et le Microsoft que l'on déteste : cupide, prêt à aliéner ses propres clients pour doper ses profits. C'est malheureusement ce Microsoft-là qui revient avec la dernière version d'Office.
On a beaucoup parlé d'Office 365 (voir notre dossier) et de sa commercialisation par abonnement. Mais on a vite oublié qu'Office 2013, sa déclinaison « boîte » vendue en magasin, n'est plus disponible que sous licence ultra restrictive. Jugez plutôt : installer Office 2013 le lie définitivement à la machine. Il est impossible de le désinstaller pour pouvoir le réinstaller ailleurs. Si la machine tombe en panne, on perd sa licence Office. Idem si l'on change d'ordinateur ou si on le revend, il faudra racheter un nouvel Office 2013 !"
Et pourquoi ne pas profiter de cette magnifique arnaque pour migrer vers LibreOffice ? C'est libre et gratuit...
"Voilà une nouveauté dont se seraient bien passés les consommateurs : les versions boîtes d’Office 2013 sont vendues avec des licences qui ne peuvent pas, dans l’état actuel, être transférées d’un ordinateur à un autre. Un changement radical qui bloque aussi bien l’utilisateur dans la réutilisation de son logiciel sur un nouveau PC que la revente.
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Notez que cette modification s’inscrit dans un contexte où le marché de l’occasion est pris pour cible. Ainsi, de nombreuses rumeurs courent actuellement sur les prochaines Xbox et PlayStation de Microsoft et SONY. Des consoles qui auraient la capacité de bloquer l’exécution d’un jeu s’il devait être lancé depuis un autre compte utilisateur. On notera d’ailleurs que le marché de l’informatique et, plus globalement, du dématérialisé permet des verrouillages qui n’ont guère d’équivalent. On imagine difficilement par exemple l’acheteur d’une voiture ou d’une maison être interdit de revente."
"Une forte mobilisation citoyenne s’organise autour du respect de la vie privée (en anglais privacy) à l’initiative de quatre ONG de défense des libertés : Bits of Freedom (Allemagne), Electronic Privacy and Information Center (Epic, États-Unis), European Digital Rights (Edri) et Privacy International. L’objet de leurs inquiétudes, le futur Règlement global pour la protection des données (RGPD). Il doit remplacer la directive de 1995 sur la protection des données personnelles et modifier partiellement la directive dite « e-privacy ». Le projet soumis par le Conseil de l’Europe est actuellement en discussion au Parlement, qui devra se prononcer pour ou contre.
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La crainte sous-jacente est que l’Europe assouplisse les règles de protection de la vie privée pour les rapprocher du modèle américain beaucoup plus laxiste, et que la vie privée ne devienne au final qu’un paramètre ajustable à l’envi et non plus un droit de l’homme. Ils ont donc lancé le 28 novembre, journée européenne de la protection des données, une « Déclaration de Bruxelles pour la protection de la vie privée »."
Nos libertés ne devraient pas être négociables !
"Amazon, le géant américain du commerce en ligne, vient d'obtenir un brevet portant sur la revente de fichiers numériques d'occasion sur Internet. Seraient notamment concernés les ebooks, titres musicaux ou autres logiciels déjà achetés légalement sous forme dématérialisée."
"Aux États-Unis, Amazon a obtenu un brevet lui permettant de créer un système pour revendre des fichiers numériques "usagés". En réintroduisant le principe de rareté dans la sphère numérique, via les verrous numériques (DRM), le site de e-commerce pourrait ainsi créer un marché d'occasion pour revendre des fichiers MP3, des vidéos, des applications ou encore des livres électroniques."
Après l'interdiction de transmettre ses fichiers numériques, la possibilité de les revendre... Bah oui, il est quand même plus simple de vendre et revendre un catalogue existant que de promouvoir de nouveaux artistes. Et cela sans compter la durée de droit d'auteur qui ne cesse d'augmenter. Et le consommateur dans tout ça ?
"Aaaah les États-Unis ! Quelle terre de contraste ! D'un côté, tu peux porter un flingue dans la rue... Et de l'autre côté, les fromages au lait cru, les Kinder surprises et maintenant le déblocage de téléphones portable sont interdits.
Oui, les lobbys américains, grâce au fameux DMCA qui empêche l'utilisation de technologie capable de "violer" les droits d'auteur, ont réussi à interdire le déverrouillage opérateur des portables."
"Depuis le 26 janvier dernier, il est interdit de désimlocker son téléphone portable aux Etats-Unis. Oui, faire cette action au pays de l’oncle Sam est maintenant un délit et les contrevenants sont passibles d’une amende de 500 000 dollars et de 5 ans de prison."
"Twitter est catégorique : seule la loi américaine fait foi sur son réseau où s'échangent jusqu'à 10.000 mini-messages par seconde. Alors que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) intente un procès au site de microblogging pour la multiplication de tweets antisémites, l'Américain se cache dans les jupes du Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis sur la liberté d'expression. La pratique n'est pas nouvelle. La ritournelle est même classique des sociétés internet, de Facebook à Pinterest, tous ne veulent répondre qu'aux "lois de l'Etat de Californie"."
"Trois nouvelles mesures législatives sont prévues pour renforcer la lutte contre les clauses abusives dans les contrats de consommation, dont une qui s’apparente au recours collectif. "