417 liens privés
Deux ans jour pour jour après son rachat par Elon Musk, X (ex-Twitter) accumule les pertes financières et les risques judiciaires. Le réseau est cependant une arme redoutable pour l’alt-right américaine.
Elon Musk, propriétaire du réseau social X (anciennement Twitter), a reconnu que ses publications erratiques ont considérablement nui aux résultats financiers de l'entreprise. Les confessions du milliardaire sont intervenues lors d'une déposition humiliante en mars que son avocat a tenté en vain de garder secrète. La déposition révèle à quel point Musk n'a cessé de se saboter lui-même et de saboter le réseau social qu'il a pourtant acquis pour 44 milliards de dollars. Un délire de mégalomane ? Il fait face à un procès en diffamation, mais a défendu lors de son audition la liberté d'expression sur X et a qualifié la plateforme de l'endroit le plus véridique sur Internet.
A la suite des révélations de l’émission de France 2 «Complément d’enquête» diffusée ce jeudi soir, «Libération» peut également confirmer que le président du Rassemblement national exprimait, sous pseudonyme et jusqu’en 2017, des messages difficilement assumables aujourd’hui.
Après le changement de propriétaire de Twitter (aujourd'hui X) et les changements de politique qui y ont été menés, de nombreux utilisateurs ont reconsidéré leur choix de médias sociaux et des plateformes comme Mastodon, Bluesky et Threads sont devenues des alternatives attrayantes dans la bataille pour les utilisateurs.
La Commission européenne avait annoncé en octobre l’ouverture d’une procédure préliminaire au sujet de « fausses informations », de « contenus violents et à caractère terroriste » et de « discours de haine » visant le réseau social du milliardaire Elon Musk.
La plateforme de médias sociaux X (ex-Twitter) de l'homme d'affaires Elon Musk semble mourir d'une mort lente et ennuyeuse. Plus d'un an après le rachat tumultueux de Twitter par le milliardaire, la majorité des employés ont été licenciés pour faire des économies à un point où la qualité de la plateforme est remise en cause, elle se heurte à un exode de ses plus gros annonceurs et de certains utilisateurs très suivis, les recettes publicitaires ont chuté de plus de 50 %, etc. De plus, Musk a échoué à réduire la dépendance du réseau social à l'égard de la publicité et à résoudre le problème persistant des bots, il règne un chaos permanent sur le site et la valeur de l'entreprise dégringole.
Il lui est reproché d’avoir permis à la Commission européenne de cibler des utilisateurs sur la base de leurs opinions politiques et leur religion dans le cadre d’une campagne de communication. Des pratiques contraires au RGPD, au DSA et aux règles d’utilisation de la plate-forme.
A un an de la présidentielle américaine, le grand mythe conspirationniste pro-Trump connaît une résurgence. En France, il continue de répandre sa vision paranoïaque du monde.
Interviewé lors d’une conférence par le journaliste Andrew Ross Sorkin, Elon Musk a appelé les annonceurs, comme le CEO de Disney, à « aller se faire foutre ». Un discours étonnant alors que Twitter perd des millions de dollars à cause de son comportement. Elon Musk se dit victime de chantage.
Fake news, harcèlement, modération aléatoire... les utilisateurs sont nombreux à quitter X, anciennement Twitter. Parmi eux, de plus en plus d’écoles et d’universités.
À l’heure où la désinformation sur la guerre entre Israël et le Hamas se propage rapidement sur X (anciennement Twitter), principalement par des utilisateurs X avec le badge bleu, de nombreux chercheurs ont abandonné l’espoir qu’il soit possible de surveiller de près ce type de désinformation sur la plateforme, a indiqué la Coalition pour la recherche technologique indépendante (CITR en anglais). Selon une enquête menée en septembre auprès de 167 chercheurs universitaires et de la société civile à la demande par la CITR, plus de 100 études sur X ont été annulées, suspendues ou centrées sur une autre plateforme depuis qu'Elon Musk a commencé à limiter l'accès des chercheurs aux données X en février dernier.
Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien, chaque jour donne lieu à un déluge de fake news sur X, nouveau nom de Twitter, noyant les internautes dans les manipulations. Elon Musk, qui célèbre son premier anniversaire à la tête de la plateforme, en porte la responsabilité.
En un an, le multimilliardaire, patron de Tesla et SpaceX, a transformé une plate-forme perfectible en écosystème complètement imprévisible, toxique et manipulateur.
Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes antisystèmes nés pendant la pandémie de Covid-19.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Comme beaucoup d’autres, le climatologue Christophe Cassou, qui a récemment été la cible d’attaques en ligne de la part de climatosceptique, a suspendu son compte X, anciennement Twitter. Pour comprendre ce qu’il a subi et pourquoi il a pris cette décision, France 3 a pu échanger avec lui.
Le triste feuilleton du pseudo-combat entre Elon Musk et Mark Zuckerberg pousse timidement la profession à s'interroger : et si on changeait notre manière de couvrir l'actualité du milliardaire ? La réponse est oui, et il faut le considérer comme un activiste de la haine.
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
De nombreux utilisateurs de Twitter ne cachent pas leur envie de quitter le réseau social, face à la gestion erratique d'Elon Musk depuis qu'il a racheté la plateforme. Mais trouver un équivalent n'est pas si évident.
Le patron du réseau social a expliqué que des "limites temporaires" de consultations de contenus avaient été mises en place samedi.