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Après le succès de « Ce que je veux », récit autocentré censé être le premier livre de la maturité pour celui qui nous est présenté comme l’héritier désigné de l’héritière Le Pen, Bardella nous propose dans « Ce que veulent les Français », de s’intéresser un peu à vous, les Français. Évidemment, la presse de droite et d’extrême droite était au taquet : Bardella a eu droit à son entretien dans Valeurs actuelles, deux jours avant il a écrit une tribune dans Le Figaro et il a bien sûr eu sa grande interview dans le Journal Du Dimanche. Et ça tombe bien puisque le JDD appartient à Bolloré, qui est aussi propriétaire de la maison d’édition Fayard, qui édite et publie ce nouveau livre. Donc tout ça c’est bien pratique, quand Fayard publie Bardella, on sait qu’on aura tout l’écosystème Bolloré pour matraquer pendant des jours sur le fait que la sortie du livre est un véritable événement politique et littéraire. Et quand Jordan met ses petites lunettes d’intellectuel et se rend sur un plateau de CNews, il sait qu’il sera accueilli quasiment comme un membre de la famille. Et quand on fait partie de la grande famille de Bolloré, on est sommé de parler du livre, même quand on ne l’a pas lu.
Le président du Rassemblement national avait attaqué le quotidien, après une enquête mettant en doute son travail d’assistant au Parlement européen. Le procès n’a pourtant fait que confirmer le sérieux de l’investigation. La procureure a demandé la relaxe du journal.
Le Canard Enchaîné publie les notes de l’étudiant Jordan Bardella à l’université de la Sorbonne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’était pas un étudiant brillant. Il a quitté la fac sans diplôme.
À deux mois des élections européennes, l’ONG internationale Avaaz part en campagne contre le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen dont les sulfureux liens internationaux sont inquiétants.
Ces derniers jours, le président du RN a multiplié les rendez-vous avec des chefs d’entreprise dans l’espoir de gagner en crédibilité auprès des milieux économiques. Mais ses propositions vagues n’ont pas convaincu son auditoire.
Le Rassemblement national lance sa campagne pour les européennes, dimanche à Marseille. Retour sur le bilan anémique de Jordan Bardella, la tête de liste du parti d’extrême droite, au Parlement de Strasbourg depuis cinq ans.
A la suite des révélations de l’émission de France 2 «Complément d’enquête» diffusée ce jeudi soir, «Libération» peut également confirmer que le président du Rassemblement national exprimait, sous pseudonyme et jusqu’en 2017, des messages difficilement assumables aujourd’hui.
La journaliste Barbara Olivier-Zandronis a été mise à l’écart par sa direction de la présentation du journal de 13h de la radio RCI Guadeloupe. En cause, son interview du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, vendredi 8 décembre dans les studios de la radio. Une mise en retrait qui a choqué bien au-delà des Antilles. La journaliste a accepté de répondre en exclusivité aux questions d'Arrêt sur images.
Cinq élus français de Guadeloupe et deux chefs de file européens ont exprimé leur mécontentement ce week-end (9 et 10 décembre) après que le groupe Radio Caraïbe International (RCI) a décidé de suspendre la journaliste Barbara Olivier-Zandronis suite à son interview du président du Rassemblement national, Jordan Bardella.
Après une interview très partagée sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’inquiètent d’une grave atteinte à « la liberté de la presse ».
Cinq élus de Guadeloupe demandent samedi 9 décembre le rétablissement "urgent" de Barbara Olivier-Zandronis, écartée de l'antenne de sa radio après des échanges tendus avec le président du Rassemblement national vendredi. L'employeur de la journaliste assure qu'elle "demeure partie intégrante de la rédaction".
Jordan Bardella participait en Italie à un grand meeting des extrêmes droites européennes, aux côtés d’alliés radicaux aux discours transphobes et complotistes, bien loin de la stratégie de normalisation du Rassemblement national.