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Visés par des enquêtes de Mediapart, Marlène Schiappa et ses soutiens nous ont publiquement accusé de bidonnage. Saisi à ce sujet, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) vient de rendre ses conclusions : « Les obligations déontologiques d’exactitude et de véracité n’ont pas été enfreintes. »
La commission des finances du Sénat, constituée en commission d’enquête, a enquêté sur le fonds Marianne, notamment sur l’utilisation des fonds.
Visiblement remontés, les deux sénateurs ont présenté les conclusions de leur rapport. Jean-François Husson a souligné « il y a des prises de position [de la ministre] qui sont consternantes et affligeantes ». Il a poursuivi en indiquant « un ministre, placé à la tête d’une administration, est responsable de celle-ci ».
Quelques heures après le Sénat, l’inspection générale de l’administration a publié, jeudi 6 juillet, son deuxième rapport sur la gestion du fonds Marianne. Plus approfondi que le premier, il est aussi nettement plus gênant pour Marlène Schiappa.
Jeudi, au sortir de son audition devant la commission d’enquête du Sénat, Mohamed Sifaoui était reçu en majesté sur BFMTV. Sans contradicteur, il a pu fanfaronner sur une des chaînes qui depuis des années se repaît de ses élucubrations délétères.
Outre SOS Racisme, plusieurs autres associations qui avaient postulé au fonds Marianne ont fait l’objet de vives discussions place Beauvau, en raison des prises de position de leur représentants ou de certaines de leurs productions visant Emmanuel Macron.
En complément de son travail de consultant pour le ministère de l'intérieur, Mohamed Sifaoui écrivait des articles pour le Journal du dimanche. Une position qui lui a permis d'obtenir quelques bons tuyaux sur les plans de Gérald Darmanin contre l'islam radical.
Depuis 2017, une poignée de personnalités proches de Manuel Valls ont travaillé leurs réseaux au cœur du pouvoir. Se rapprochant peu à peu du chef de l’État, elles ont participé à plusieurs opérations du gouvernement et ont fini par imposer leur vision de la société en général et de la laïcité en particulier.
L'Inspection générale de l'administration estime que l'association ayant reçu la somme la plus importante a bénéficié d'un "traitement privilégié". Christian Gravel, le préfet qui dirigeait l'organisme en charge de ce fonds, a démissionné après la publication du document.
Après la remise d’un rapport d’inspection de l’administration, le préfet Christian Gravel, cheville ouvrière du fonds Marianne de Marlène Schiappa, a présenté sa démission ce mardi 6 juin.
L’ancien directeur de cabinet de la ministre a reconnu devant la commission d’enquête sénatoriale que Marlène Schiappa était directement intervenue dans le processus de sélection du fonds Marianne. Selon nos informations, elle a personnellement retoqué le dossier de SOS Racisme en raison des positions politiques de son président. Alors que l’administration avait validé cette candidature.
Le président de la commission des finances du Sénat demande désormais l’ouverture d’une enquête parlementaire. Mediapart fait de nouvelles révélations sur les profils et pratiques de certains membres de l’une des associations mises en cause.
La ministre se défend de toute implication dans le choix des bénéficiaires du fonds Marianne. Or, d’après des informations de Mediapart, trois de ses collaborateurs, dont son directeur de cabinet, ont participé à la sélection des candidatures. Un des bénéficiaires affirme même que ce sont eux qui l’ont poussé à postuler.
Les révélations de Mediapart sur le financement, par de l’argent public, de contenus politiques en période électorale ont suscité une vague d’indignations à gauche. Des responsables politiques, dont Anne Hidalgo, envisagent de porter plainte. D’autres réclament l’ouverture d’une enquête parlementaire, voire la démission de Marlène Schiappa.
Après de premières révélations concernant une association bénéficiaire du fonds Marianne, créé après l’assassinat de Samuel Paty, Mediapart publie de nouvelles informations quant à l’utilisation de cet argent public par une autre association pour financer du contenu politique.
Le magazine « Marianne » et « L’Œil du 20 heures » de France 2 ont enquêté sur l’utilisation de l’argent du fonds Marianne, créé en 2021 par la secrétaire d’État Marlène Schiappa pour promouvoir les valeurs républicaines après l’assassinat de Samuel Paty. Plusieurs éléments font planer le doute quant à la gestion de ces dotations publiques. Visé par l’enquête, Mohammed Sifaoui, actuel directeur de la communication d’Angers SCO, rejette tout détournement d’argent public.