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Fausses infos, amplification artificielle de faits divers, comment l’empire médiatique de Bolloré recycle ses sujets en circuit fermé pour convertir les masses à ses idéologies réactionnaires.
Le choix des médias du groupe Bolloré (CNews, « Le JDD », Europe 1…) de privilégier les commentaires d’extrême droite sur le travail d’information évoque la stratégie du premier ministre hongrois, Viktor Orban.
Agriculteurs en colère : l'extrême droite incognito sur BFMTV - Par Robin Andraca | Arrêt sur images
Depuis le début de la mobilisation des agriculteurs pour faire entendre leur colère, les chaînes d'info sont en boucle sur les autoroutes bloquées. Au risque de tendre le micro à un militant nationaliste, ou un ancien élu RN... sans que cela ne soit précisé à l'antenne.
Depuis le début de la révolte des agriculteurs, CNews, « Touche pas à mon poste » ou encore le JDD, multiplient les gestes de soutien envers le monde agricole. Avec un double objectif : capter la colère agricole et la diriger contre les adversaires désignés de la paysannerie, écologistes et Europe en tête.
Pas moins de 80 journalistes ont claqué la porte de l’hebdo qui continue sa mue en tribune de l’extrême droite. L’effet Bolloré.
À Canal+, iTélé, le groupe Prisma, Europe 1, "Paris Match" et récemment le "JDD"... Dans chaque nouveau média "bollorisé", la pratique est la même : les journalistes souhaitant quitter l'aventure se voient imposer la signature d'une clause de confidentialité. Zoom sur cet "achat de silence" qui concerne désormais plusieurs centaines de journalistes en France.
Les salariés du « Journal du dimanche », propriété de Vincent Bolloré, ont appris jeudi, par voie de presse, l’arrivée de l’ancien patron de « Valeurs actuelles », Geoffroy Lejeune, à la tête de la rédaction. En interne, les journalistes parlent de « cauchemar ». Les équipes ont voté à 99 % une grève reconductible.
Repris en main par Vincent Bolloré, le sort du "Journal du Dimanche" divise la classe politique. Le brief politique de Jean-Rémi Baudot.
Le 22 juin, les salariés du Journal du dimanche (JDD) ont entamé une grève contre la nomination à la tête de la rédaction de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de rédaction de Valeurs actuelles (pendant 7 ans) et grand promoteur d’Éric Zemmour. Symptôme supplémentaire de la mainmise de Vincent Bolloré sur le groupe Lagardère et de la prédation de l’extrême droite sur le paysage médiatique, cette situation n’a toutefois rien de surprenant compte tenu 1/ de la complaisance de l’Arcom et des pouvoirs publics à l’égard notamment d’un autre de ses médias, CNews, dont la diffusion dépend de l’attribution d’une fréquence publique ; 2/ de l’impunité avec laquelle des industriels capitalistes sont autorisés à accaparer et contrôler les moyens d’information du pays et 3/ de l’absence de pouvoir effectif dont disposent les rédactions vis-à-vis de la composition de leurs hiérarchies – comme de leurs orientations éditoriales –, soumises au bon vouloir des actionnaires.
En complément de son travail de consultant pour le ministère de l'intérieur, Mohamed Sifaoui écrivait des articles pour le Journal du dimanche. Une position qui lui a permis d'obtenir quelques bons tuyaux sur les plans de Gérald Darmanin contre l'islam radical.
Annoncée par «le Monde», la nomination prochaine au «JDD» de l’ancien directeur de l’hebdomadaire d’extrême droite a été confirmée ce jeudi 22 juin en interne.
« Terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », création d’une « cellule anti-ZAD », « manipulations de l’information », pulsion obsessionnelle contre « la violence, les casseurs et l’ultragauche » : dans une nouvelle interview accordée dimanche à l’hebdomadaire, le ministre de l’intérieur continue de tenir des propos agressifs contre toutes celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui.
Les deux journaux dirigés par Hervé Gattegno traversent une crise éditoriale et sociale sans précédent, accentuée par les révélations sur la manipulation de la rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne. Révélations sur deux rédactions à bout de souffle.