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Participant à l’aventure de Mediapart depuis sa création il y a seize ans et codirectrice éditoriale de 2018 à 2023, la journaliste Carine Fouteau a été élue, sur ma proposition, présidente et directrice de publication.
Visés par des enquêtes de Mediapart, Marlène Schiappa et ses soutiens nous ont publiquement accusé de bidonnage. Saisi à ce sujet, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) vient de rendre ses conclusions : « Les obligations déontologiques d’exactitude et de véracité n’ont pas été enfreintes. »
Fait très rare dans le droit de la presse, Médiapart s'est vu enjoindre de ne pas publier une enquête concernant le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau. Cette censure rappelle celle de l'enquête de Reflets sur Altice et Patrick Drahi dont, justement, une audience se tiendra en appel demain mercredi 23 novembre.
Le ministre de la justice a affirmé sur procès-verbal avoir suggéré au plus haut magistrat de France d’ouvrir une enquête pour trouver les sources de Mediapart après la publication d’un article embarrassant, selon les révélations d’un livre.
Directeur éditorial du quotidien « La Provence », propriété de Bernard Tapie, Franz-Olivier Giesbert ainsi que le PDG de ce journal, Jean-Christophe Serfati, ont perdu le procès qu’ils avaient intenté à Mediapart.
Pour renouveler ses abonnements à Mediapart, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en France vient de nous demander de signer une attestation certifiant que nous n’utilisons aucun équipement d’entreprises chinoises. En réponse, nous lui avons signifié notre refus, dûment motivé.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
En France, en 2020, un policier a été suspendu de ses fonctions par le ministère de l’intérieur parce que suspecté d’être une source de Mediapart – évidemment nous n’en dirons rien – dans l’affaire Geneviève Legay. Il s’agit d’une atteinte pure et simple à la liberté d’informer.
Un policier des Alpes-Maritimes, soupçonné d'avoir été la source d'une journaliste Mediapart dans l'affaire entourant les violences commises contre une manifestante de 73 ans à Nice en 2019, a été suspendu, a appris l'Agence France-Presse (AFP) auprès de la police nationale.
C’est fait ! Comme nous l’avions annoncé au seuil de l’été, notre journal est devenu, mardi 15 octobre 2019, la propriété du Fonds pour une presse libre (FPL) via une Société pour la protection de l’indépendance de Mediapart (SPIM). Toutes les actions ayant été rachetées, Mediapart appartient désormais à une structure non capitaliste, à but non lucratif.
"TVA, rien ne va plus. Après la notification de son contrôle fiscal, Mediapart a lancé l'artillerie lourde, en multipliant articles, vidéo, pétition et même interview de son propre avocat. Parmi les nombreux arguments avancés pour réclamer l'alignement des taux de TVA de la presse papier (2,1%) et de la presse en ligne (19,6%), Mediapart cite systématiquement une décision de la cour de justice de l'Union Européenne : l'arrêt Rank. Daté de novembre 2011, cet arrêt a "condamné le Royaume-Uni pour avoir mis en œuvre des TVA différentes pour des produits semblables", assure Edwy Plenel. Une affaire liée à la presse ? Pas vraiment, il s'agit plutôt d'une affaire de machines à sous au Royaume-Uni. Avec une issue plutôt inattendue. Faites vos jeux, rien ne va plus."
"Le mathématicien Michel Broué, président de la Société des amis de Mediapart, lance un cri d'alarme face aux conséquences désastreuses des contrôles fiscaux visant la presse en ligne, et particulièrement Mediapart. Dans une adresse au président de la République, il écrit : « Une exécution capitale se prépare, celle de Mediapart. En votre nom, car cela se fait avec les moyens de l’État. »"
"Les inspecteurs du fisc ont entamé vendredi leurs contrôles, à Mediapart et au groupe Indigo. Enjeu : la volonté de nous appliquer un taux de TVA discriminatoire de 19,6 % quand la presse imprimée est à un taux de 2,1 %. Jeudi, une réunion s'est tenue avec les trois ministres concernés – budget, culture, économie numérique. Au-delà de vagues engagements, il s'agit désormais de défendre avec nos lecteurs l'indépendance et la viabilité de la presse en ligne."
"Depuis trois ans, le gouvernement contrôle et redresse Arrêt sur images. Son fondateur, Daniel Schneidermann appelle ses lecteurs à crier haut et fort leur attachement à une presse libre."
"« L'Etat s'attaque à la presse en ligne », accuse Edwy Plenel, le fondateur du site d'information Mediapart, dans une tribune publiée mardi 17 décembre sur son site. Le texte révèle qu'un « avis de contrôle fiscal portant explicitement sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) » appliquée par Mediapart a été reçu par le site.
Le 16 décembre, c'est l'éditeur Indigo Publications (La Lettre A, Presse News…) qui avait reçu la visite d'un huissier. Une mésaventure déjà vécue par les sites Arrêt sur images et Terra Eco, toujours en contentieux, ou encore par Dijonscope, qui a dû fermer."
"Parlons un peu de nous, pour changer. "L'Etat s'attaque à la presse en ligne" titre un éditorial d'Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s'agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d'un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années. S'appuyant sur une interprétation de la loi qui date de la fin des années 90, avant même la création de médias en ligne, l'Etat considère que les "pure players" sont redevables sur leurs abonnements d'un taux de TVA à 19,6%. Ces mêmes pure players, réunis dans le SPIIL, revendiquent l'égalité avec les médias imprimés. Ils ont pour eux un certain nombre d'arguments. Qu'on le lise en ligne ou sur papier, un article est un article. Son caractère d'intérêt public est identique. Un certain nombre de ces "pure players" (dont bien sûr @si) ont adopté un modèle économique ne reposant que sur la contribution de leurs abonnés, sans accepter un centime de subvention publique, dont la presse traditionnelle est vorace. Il est donc particulièrement paradoxal qu'ils soient pénalisés."
"La haute administration du ministère des finances a décidé d’appliquer à la presse en ligne un taux de TVA de 19,6 %, alors que la presse imprimée bénéficie d’un taux de 2,1 %. Cette mesure viole le principe d’égalité et de neutralité des supports affirmé par les pouvoirs publics depuis 2009. Visant des journaux numériques, notamment Mediapart, qui refusent toute dépendance de la publicité, des subventions publiques et des industriels privés, elle met en péril l’indépendance de la seule presse qui ne vit que du soutien de ses lecteurs."
"Parlons un peu de nous, pour changer. « L’Etat s’attaque à la presse en ligne » titre un éditorial d’Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s’agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d’un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années."
"Le tribunal de Paris a débouté, vendredi 18 octobre, Serge Dassault de toutes ses demandes contre Mediapart. L’industriel milliardaire, sénateur et patron de presse, voulait obtenir la censure des enregistrements où il confirme lui-même ses pratiques de corruption électorale. Cette décision est un coup d’arrêt aux atteintes portées au droit de la presse dans l’affaire Bettencourt."
"Appliquant la décision judiciaire du 4 juillet dernier, Mediapart a censuré cette semaine ses 72 articles qui exploitaient les enregistrements sonores clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt, qui révélaient de possibles abus de faiblesse contre la milliardaire. Mais les articles sont largement diffusés ailleurs, y compris sur les sites d'autres médias.
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Dès le jour-même de l'annonce de la censure à venir, un mouvement de solidarité s'était créé pour assurer une visibilité continue aux articles censurés. BitTorrent a été mis au service pour la diffusion des archives de Mediapart, mais surtout la presse elle-même s'est mue en rébellion, comme le souligne Arrêt sur Images, qui a lui-même mis en ligne l'intégralité des articles supprimés. Rue89 a choisi de diffuser les articles, tout comme Reporters sans Frontières, à travers son site WeFightCensorship, qui n'aura jamais été aussi bien nommé. L'Express, Libération, Marianne et Le Nouvel Observateur pourraient suivre le mouvement. Entre autres miroirs, Reflets.info propose aussi une archive intégrale. S'il veut toujours censurer, Patrice de Maistre devra exercer une action contre chacun d'entre eux, et risquer de rendre plus populaire encore ce qu'il veut taire."