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Le fondateur du site de critique des médias, Daniel Schneidermann, passera la main à son équipe au début de l’automne. Il reste toutefois journaliste et chroniqueur.
150 citoyen.nes tiré.es au sort ont donc accouché de 146 propositions visant à réduire le bilan carbone de la France. Les réactions politiques et médiatiques ont été conformes à ce qu'on pouvait en attendre, certains trouvant que les 150 n'étaient pas all(...)
"Garantir l'indépendance des journalistes, en particulier vis-à-vis de leurs actionnaires: c'est l'objectif affiché de nombre de gouvernements depuis trente ans – pour l'essentiel, des gouvernements de gauche. Après la tumultueuse prise de contrôle de Canal+ par Vincent Bolloré, l'objectif a ressurgi par le biais d'une proposition de loi, laquelle ne vise plus à limiter la concentration des médias mais à les doter de garde-fous déontologiques. Sera-t-elle efficace? Sera-t-elle suffisante? Nous en débattons cette semaine avec trois invités : le député PS auteur de cette proposition de loi Patrick Bloche, le journaliste de Canal+ et représentant syndicat SNJ-CGT Jean-Baptiste Rivoire, et l'économiste Julia Cagé, auteure de Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie (Seuil, 2015)."
"La vie privée, c'est fini, répètent en boucle les icônes des "géants du Net", de Mark Zuckerberg (Facebook) à Vint Cerf (Google). La vie privée serait morte, sous les coups conjugués des réseaux sociaux, auxquels nous confions toutes nos données, ce "pétrole du XXIe siècle", et de la NSA qui espionne la terre entière.
C'est contre cette idée reçue que se dresse le chercheur en "humanités digitales" Antonio Casilli, auteur de Against the Hypothesis of the End of Privacy (Springer, 2014, non traduit), avec Paola Tubaro et Yasaman Sarabi. Non, la vie privée n'est pas morte. Son périmètre est simplement en plein remodelage, entre "entrepreneurs de morale" (Facebook, Google), et internautes, appelés à devenir eux-mêmes leurs propres "petits entrepreneurs en capital social".
Aux yeux de Casilli, cette lutte pied à pied des internautes, et la compréhension par les "géants du Web" de leurs intérêts bien compris, concourront à sauvegarder une vie privée remodelée, renouvelée, différente. Optimiste. Trop ? A vous de le dire."
"Les inspecteurs du fisc ont entamé vendredi leurs contrôles, à Mediapart et au groupe Indigo. Enjeu : la volonté de nous appliquer un taux de TVA discriminatoire de 19,6 % quand la presse imprimée est à un taux de 2,1 %. Jeudi, une réunion s'est tenue avec les trois ministres concernés – budget, culture, économie numérique. Au-delà de vagues engagements, il s'agit désormais de défendre avec nos lecteurs l'indépendance et la viabilité de la presse en ligne."
"Depuis trois ans, le gouvernement contrôle et redresse Arrêt sur images. Son fondateur, Daniel Schneidermann appelle ses lecteurs à crier haut et fort leur attachement à une presse libre."
"« L'Etat s'attaque à la presse en ligne », accuse Edwy Plenel, le fondateur du site d'information Mediapart, dans une tribune publiée mardi 17 décembre sur son site. Le texte révèle qu'un « avis de contrôle fiscal portant explicitement sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) » appliquée par Mediapart a été reçu par le site.
Le 16 décembre, c'est l'éditeur Indigo Publications (La Lettre A, Presse News…) qui avait reçu la visite d'un huissier. Une mésaventure déjà vécue par les sites Arrêt sur images et Terra Eco, toujours en contentieux, ou encore par Dijonscope, qui a dû fermer."
"Parlons un peu de nous, pour changer. "L'Etat s'attaque à la presse en ligne" titre un éditorial d'Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s'agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d'un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années. S'appuyant sur une interprétation de la loi qui date de la fin des années 90, avant même la création de médias en ligne, l'Etat considère que les "pure players" sont redevables sur leurs abonnements d'un taux de TVA à 19,6%. Ces mêmes pure players, réunis dans le SPIIL, revendiquent l'égalité avec les médias imprimés. Ils ont pour eux un certain nombre d'arguments. Qu'on le lise en ligne ou sur papier, un article est un article. Son caractère d'intérêt public est identique. Un certain nombre de ces "pure players" (dont bien sûr @si) ont adopté un modèle économique ne reposant que sur la contribution de leurs abonnés, sans accepter un centime de subvention publique, dont la presse traditionnelle est vorace. Il est donc particulièrement paradoxal qu'ils soient pénalisés."
"Parlons un peu de nous, pour changer. « L’Etat s’attaque à la presse en ligne » titre un éditorial d’Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s’agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d’un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années."