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"Le dernier rebondissement dans le dossier du gaz de schiste a été écrit par le Conseil constitutionnel lorsqu'il a validé, vendredi 11 octobre 2013, la loi interdisant la fracturation hydraulique. Alors, quelles sont les alternatives pour exploiter le méthane piégé sous terre ?
D'autres techniques sont en développement - elles font l'objet de notre "événement" dans Sciences et Avenir 801 (sortie en kiosque demain). Mais aucune ne sera opérationnelle rapidement. On n'a donc pas fini d'entendre parler de la fracturation hydraulique : cette vidéo de Sciences et Avenir est consacrée au principe de fonctionnement de cette technique controversée, la seule qui permette à ce jour d'extraire le gaz de schiste."
"L'échouement de la plate-forme pétrolière Kulluk de Shell en Alaska, le 31 décembre 2012, a peut-être été l'accident de trop. Dans une tribune publiée par Bloomberg News vendredi 18 janvier, deux conseillers de Barack Obama appellent à un arrêt définitif des forages dans l'Arctique. Une opinion qui, venant de deux proches du président tout juste réélu, vient appuyer les appels des ONG à suspendre tous les permis de forage en cours, même si la dérive du Kulluk s'est finalement terminée sans marée noire."
"Les compagnies pétrolières ne devraient pas forer dans les eaux de l'Arctique : le risque d'une marée noire dans cet environnement sensible est bien trop élevé. Ce n'est pas une association écologiste qui le dit, mais Christophe de Margerie, le PDG de Total, cité par le quotidien britannique Financial Times, mercredi 26 septembre.
"Du pétrole sur le Groenland, ce serait un désastre. Une fuite causerait trop de dommages à l'image de la compagnie", a-t-il expliqué. M. De Margerie souligne que Total n'était pas opposé à l'exploration dans l'Arctique, dont il exploite le gaz. Mais il estime qu'il est plus facile de traiter une fuite de gaz qu'une fuite de pétrole."
"A Aberdeen, la ville pétrolière du nord-est de l'Ecosse, personne ne veut en entendre parler. Malgré la récente fuite de gaz survenue sur la plate-forme Elgin de Total, l'industrie pétrolière est vent debout contre la tentative de Bruxelles de revoir les règles de sécurité des forages en mer du Nord. Et le Gouvernement_Britannique l'appuie : Charles Hendry, le secrétaire d'Etat britannique à l'énergie, devait se rendre à Aberdeen, lundi 11 juin, pour y faire un discours affirmant une nouvelle fois son opposition aux propositions européennes."