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TotalEnergies annonce de nouveaux profits records : plus de 17,7 milliards d’euros pour le premier semestre 2022. En parallèle, le groupe n’a pas payé d’impôts en France en 2020 et 2021. Une pratique habituelle chez ce géant de l’énergie.
Sans jamais en parler publiquement, le président de la République a écrit à son homologue ougandais pour soutenir les projets de forages pétroliers de la multinationale en bordure d’un des plus grands lacs d’Afrique, ainsi que de méga-oléoducs. À Kampala, l’ambassade de France sert sans réserve le lobbying de Total.
Depuis fin 2020, TotalEnergies communique sur la livraison par cargo de gaz fossile entièrement neutre en carbone. Une vaste opération de « greenwashing » : le gaz provient d’un discret site d’extraction hyperpolluant et les mesures de compensation carbone mises en œuvre par la firme s’avèrent illusoires.
L’assemblée générale du géant pétrolier a approuvé la grande majorité des résolutions présentées par sa direction, y compris la résolution 14 concernant sa faible stratégie climat. Total distribuera 7,6 milliards d’euros de dividendes.
Journée noire pour la crise climatique et la finance verte. Ce matin, lors de l’assemblée générale de Total, une large majorité des actionnaires a voté pour la stratégie climaticide de la major pétrolière et gazière. Ce soutien massif en faveur d’un plan qui permet à Total d’accroître sa production d’hydrocarbures, à rebours des recommandations de la science et de l’AIE, est indéfendable. Surtout lorsque parmi les soutiens au plan climaticide de Total, on retrouve des investisseurs comme AXA, BNP Paribas, Amundi qui mettent (trop) souvent en avant leurs engagements pour le climat et la finance verte. Si plusieurs investisseurs ont eu le courage de tenir tête à Total, l’histoire se souviendra surtout des actionnaires qui continuent de faire l’autruche face à l’urgence climatique.
L’assemblée générale de Total ce vendredi 28 mai a été, au mieux, une vaste opération de greenwashing, au pire, un terrible aveuglement. Les actionnaires ont voté massivement pour un plan « climat » qui maintient les projets d’expansion pétrolière et gazière du groupe.
Total ambitionne de devenir l’une des grandes « supermajors de l’énergie verte », mais sa stratégie laisse une place importante aux énergies fossiles. Le géant veut produire plus d’énergie et plus de gaz, sans pour autant abandonner le pétrole.
Extraction de gaz naturel dans l’Arctique russe, oléoduc géant en Ouganda, exploitation du gaz de schiste en Argentine... Le groupe Total s’implique, partout dans le monde, dans une kyrielle de projets aussi massifs que destructeurs de l’environnement.
L’enquête du journal sur le financement par le pétrolier français de la junte birmane a fortement déplu au groupe dirigé par Patrick Pouyanné. Total a annulé pour 50 000 euros de publicité prévues au mois de juin dans les pages du quotidien du soir.
Selon des documents consultés par « Le Monde », le groupe français a mis en place un système de partage des revenus avec la junte, en passant par les Bermudes.
La politique environnementale de Total et celle de Vinci comme cours aux lycéens ? C’est ce que propose un site de ressources pour les sciences économiques et sociales (SES). Il est validé par l’Éducation nationale. Des professeurs protestent.
Malgré la « modération » demandée par l’exécutif, le groupe pétrolier verse 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires.
Un collectif demande à ce qu’il soit ordonné au pétrolier de réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Les suites du contentieux devraient être scrutées avec attention alors que les actions en justice climatique essaiment en Europe.
« Les députés de la majorité, avec la complicité du gouvernement, viennent de céder au lobbying éhonté de Total. » Sylvain Angerand, porte-parole des Amis de la Terre, ne décolère pas. Ce 14 novembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2020, les députés ont voté sans débat un amendement qui reporte à 2026 la suppression de l’huile de palme de la liste des agrocarburants. Défendu par sept députés de la droite et du centre (MoDem, LREM et LR), cet amendement, qui a également reçu un avis favorable du gouvernement, se traduira par un cadeau fiscal à Total évalué entre 70 et 80 millions d’euros.
Malgré leur soutien affiché à la maîtrise du réchauffement climatique, ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et Total ont dépensé des millions chaque année depuis l’Accord de Paris pour «étendre leurs opérations en matière d’énergies fossiles», selon le rapport d’une ONG
BP, Chevron, ExxonMobil, Shell, Total et des groupes de pression alliés ont dépensé plus de 250 millions d’euros pour des campagnes de lobbying « destinées à retarder, affaiblir et saboter l’action en faveur du climat » entre 2010 et 2018. La France est également concernée.
A la veille de l'Assemblée générale de Total, Notre Affaire à Tous, 350.org et les Amis de la Terre France publient, avec le soutien de Sherpa, des (...)
Objectifs indigents de réduction de ses émissions de CO2, investissements massifs dans les hydrocarbures, double discours sur la réalité de ses engagements climatiques : Total sort étrillé du rapport d’ONG publié à l’occasion de l’assemblée de ses actionnaires ce mercredi 29 mai.
Ils sont maires de villages de quelques centaines d’âmes ou d’agglomérations de plus de 100 000 habitants. Ils président aux destinées de villes côtières, de cités montagnardes ou de banlieues défavorisées. Leurs étiquettes politiques sont différentes, de la gauche « plurielle » à l’union de la droite, mais ils mènent ensemble un combat commun : face à la multinationale pétrolière Total. Les maires de douze communes, appellent dans une lettre commune la multinationale française à agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Faute de quoi ils pourraient l’attaquer en justice. Eric Piolle, le maire de Grenoble, s’en explique dans une vidéo.
«L’arrêté a été pris et signifié à Total», a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département. La responsable des relations extérieures au sein de Total Exploration & Production Guyane Française, la société demanderesse de l’ouverture des travaux miniers, a confirmé la signature de cet arrêté au site d’information local Guyaweb et ajouté que ledit arrêté du préfet ferait l’objet d’une publication ces jours prochains. Contactée mardi en fin de journée par l’AFP, la préfecture de Guyane n’a pas donné suite.