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Facebook est au cœur d’un procès à 150 milliards pour son rôle dans le génocide Rohingyas - Numerama
Facebook est-il responsable des discours de haine qui pullulent sur sa plateforme ? C’est la question que soulève une plainte déposée par des réfugiés Rohingyas, qui veulent que la plateforme reconnaisse son implication dans le génocide birman.
Maung Sawyeddollah mène un combat depuis le camp de réfugiés de Cox’s Bazar, au Bangladesh, où s’entassent plus de 1 million de réfugiés rohingyas venus de Birmanie. Son but : faire reconnaître la responsabilité de Facebook dans le déclenchement du nettoyage ethnique qui a visé son peuple, il y a six ans. Il est l’un des dix cas à défendre de la campagne “votre signature change l’histoire” d’Amnesty International, qui a commencé le 30 novembre.
Les experts des droits de l'Homme des Nations unies qui enquêtent sur un possible génocide contre les Rohingyas en Birmanie ont déclaré, lundi 12 mars, que Facebook avait joué "un rôle déterminant" dans la propagation de discours de haine dans le pays. Là-bas, plus de 30 millions de Birmans utilisent Facebook, la plupart d'entre eux ne sachant ni comment naviguer sur Internet, ni débusquer les fausses nouvelles, notamment celles relayées par un moine bouddhiste hyperactif sur les réseaux.
L’enquête du journal sur le financement par le pétrolier français de la junte birmane a fortement déplu au groupe dirigé par Patrick Pouyanné. Total a annulé pour 50 000 euros de publicité prévues au mois de juin dans les pages du quotidien du soir.
Selon des documents consultés par « Le Monde », le groupe français a mis en place un système de partage des revenus avec la junte, en passant par les Bermudes.