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Ils sont maires de villages de quelques centaines d’âmes ou d’agglomérations de plus de 100 000 habitants. Ils président aux destinées de villes côtières, de cités montagnardes ou de banlieues défavorisées. Leurs étiquettes politiques sont différentes, de la gauche « plurielle » à l’union de la droite, mais ils mènent ensemble un combat commun : face à la multinationale pétrolière Total. Les maires de douze communes, appellent dans une lettre commune la multinationale française à agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Faute de quoi ils pourraient l’attaquer en justice. Eric Piolle, le maire de Grenoble, s’en explique dans une vidéo.
Les maires de plusieurs villes françaises et des ONG ont demandé mardi 23 octobre au groupe pétrolier Total d'agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°. Faute de quoi ils pourraient l'attaquer en justice.
"Le 18 novembre 2015, les sénateurs ont rejeté, dans un climat tendu, la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre, une loi pourtant indispensable pour prévenir de futurs drames humains ou environnementaux liés aux activités des entreprises multinationales. Cette proposition de loi doit être inscrite sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour son examen en deuxième lecture."
"A l’ occasion de la commémoration de la catastrophe du Rana Plaza, les organisations de la société civile demandent au gouvernement d’annoncer la date de l’examen au Sénat de la proposition de loi sur le devoir de vigilance, adoptée en première lecture le 30 mars 2015, à l’Assemblée nationale. Inquiètes du risque d’enlisement du texte, elles appellent les sénateurs à se mobiliser massivement en faveur de son adoption."
"L’Assemblée nationale a adopté hier en première lecture la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. Malgré certaines faiblesses qui persistent, nos organisations se réjouissent de l’avancée significative que représente ce vote pour la protection des droits humains."
"Cette semaine, l'Assemblée nationale ne devra pas céder à la pression appuyée des lobbies économiques qui tentent de restreindre la portée de ce texte, deux ans après le drame du Rana Plaza au Bangladesh."
"Déposée le 11 février dernier par le groupe socialiste, la nouvelle proposition de loi sur le devoir de vigilance vient d’être examinée par trois commissions parlementaires, avant son passage en plénière le 30 mars. Les débats ont permis d’améliorer certains points comme la relation d’affaires mais les propositions d’amendements visant à renforcer le texte, déposées par les trois autres groupes parlementaires co auteurs de la première proposition, n’ont pas été entendues."
"La loi censée encadrer les pratiques des multinationales et de leurs sous-traitants à l’étranger sera enfin examinée à l’Assemblée nationale le 30 mars, après deux ans de tractations. Dans une version très édulcorée."
"Une proposition de loi écologiste sur la responsabilité sociale des multinationales a été retoquée ce jeudi 29 janvier. Malgré les déclarations d'intention du PS et de Manuel Valls, ce texte qui rendrait les multinationales responsables des pratiques de leurs sous-traitants n'est pas dans la ligne très pro-business du gouvernement."
"Les grandes entreprises françaises ne seront pas soumises à un « devoir de vigilance » vis-à-vis de leurs sous-traitants. Cette proposition de loi issue d’une poignée de députés socialistes et écologistes sera, au mieux, vidée de son contenu, au pire jetée à la poubelle. Le projet de loi Macron obligeait de son côté les entreprises à être gérées « dans le respect de l’intérêt général économique, social et environnemental ». Cette définition a disparu de la loi pendant que journalistes et lanceurs d’alertes sont criminalisés au nom du « secret des affaires ». Pourtant, l’opinion publique est largement favorable à une meilleure régulation des multinationales."