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Le Conseil d’Etat a annulé jeudi quatre points essentiels du schéma national du maintien de l’ordre. La technique des «nasses» est considérée comme illégale, tandis que les libertés d’informer se voient renforcées.
Accusés d’antisémitisme et de provocation au terrorisme par le ministère de l’intérieur, le comité Action Palestine et le collectif Palestine vaincra ont été dissous le 9 mars. Saisi en urgence, le Conseil d’État les a autorisés vendredi à reprendre leurs activités. Il estime que les dissolutions ne se fondent pas sur des faits établis.
Les ministres Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu avaient poursuivi en diffamation Mediapart pour un article expliquant qu’ils avaient loué, pour leurs vacances en Corse, la villa d’un repris de justice. Le tribunal leur a donné tort. Comme lors des présidences précédentes, aucune de nos enquêtes sur le pouvoir n’a été démentie. À se demander si les mensonges et accusations à notre encontre ne sont pas le seul moyen pour tenter de discréditer notre travail.
Interrogé sur l’affaire Steiger, le ministre de l’intérieur n’a pas hésité sur France Info à prendre ses distances avec la vérité. Avant d’affirmer que le colonel de gendarmerie, qui a reconnu les faits de violences conjugales, est victime d’« une cabale ».
Auditionné lundi par la commission des Lois de l'Assemblée, Gérald Darmanin a, par deux fois au moins, malmené la vérité.
Saisi par plusieurs associations et syndicats, le Conseil d'État juge illégaux plusieurs points du schéma du maintien de l’ordre du 16 septembre 2020. En l’absence de conditions suffisamment précises, la possibilité de recourir à l’encerclement des manifestants est annulée. Le Conseil d'État annule également certaines règles concernant les journalistes : l’obligation de s’éloigner en cas d’ordre de dispersion et de disposer d’une accréditation pour accéder à des informations en temps réel ou les conditions de port d’équipements de protection.
Saisi par plusieurs associations et syndicats, le Conseil d'État juge illégaux plusieurs points du schéma du maintien de l'ordre du 16 septembre 2020. En l'absence de conditions suffisamment précises, la possibilité de recourir à l'encerclement des manifestants est annulée. Le Conseil d'État annule également certaines règles concernant les journalistes : l'obligation de s'éloigner en cas d'ordre de dispersion et de disposer d'une accréditation pour accéder à des informations en temps réel ou les conditions de port d'équipements de protection.
Gérald cumule à lui seul bon nombre de tares expliquant chez beaucoup le dégoût de la vie politique moderne. Son parcours singulier nous éclaire sur ce qu’il est, sur sa vision du pouvoir et sur celle des gens qui l’ont placé là. Mais il est également au croisement de l’impunité politique et policière. Pour tout cela, Gérald est un triste symbole qui méritait bien que l’on raconte son histoire.
La maire de Paris a réagi à l’annonce, par le ministère de l’Intérieur, de son intention d’attaquer pour diffamation la candidate aux élections régionales en Île-de-France pour certains de ses propos sur la police. Celle-ci compte déposer plainte à son tour.
La tête de liste des socialistes aux élections régionales en Ile-de-France avait jugé "assez glaçante" la participation du ministre à ce rassemblement.
Des élus socialistes, communistes et écologistes, arguant qu’il ne faut pas laisser la thématique de la sécurité à l’extrême droite, se sont rendus au rassemblement policier du 19 mai, qualifié de « factieux » par Jean-Luc Mélenchon. Une participation qui en a consterné certains au sein même de leurs partis.
Le ministre de l'Intérieur a accordé une longue à interview à "L'Express", à la veille du rassemblement policier prévu mercredi 19 mai.
Nous révélons l’avant-projet de lettre rectificative du gouvernement. Cette mise à jour vient compléter le tout récent projet de loi « relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement », présenté le 28 avril dernier en Conseil des ministres.
Le gouvernement dépose ce mercredi un projet de loi antiterroriste, qui concerne notamment la surveillance en ligne et qui devrait prendre la forme d’une mise à jour de la loi renseignement de 2015.
Le texte, qui sera déposé cinq jours après l’attaque mortelle au commissariat de Rambouillet, est en préparation depuis plusieurs semaines.
Décision rarissime tombée aujourd’hui. La CNIL sanctionne le ministère occupé par Gérald Darmanin pour l’usage de drones équipés de caméras, qu'aucun texte n'autorise et violant les droits des personnes.
Selon les informations de franceinfo, la commissaire divisionnaire Marie-Élisabeth Ciattoni, devait, jusqu’au dernier moment, hériter de ce poste prestigieux. L'entourage de Gérald Darmanin est intervenu pour qu'un membre de son cabinet, moins expérimenté, soit nommé.
Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire.
Au terme d’une manifestation sévèrement réprimée, le ministre de l’intérieur a annoncé l’interpellation de 142 « individus ultra-violents ». C’est faux. Les éléments réunis par Mediapart montrent que les policiers ont procédé à des arrestations arbitraires dans un cortège pacifique.
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Les chiffres communiqués par le parquet de Paris, dimanche soir, donnent la mesure de la manipulation de communication orchestrée par la place Beauvau : alors que 39 procédures ont dores et déjà classées sans suite, seulement six manifestants seront jugés en comparution immédiate.
Depuis son arrivée Place Beauvau, Gérald Darmanin n’a cessé de flatter les franges les plus extrémistes de la police. Le résultat est un désordre général sur fond de violences policières accrues. Il est grand temps de limoger ce ministre de l’intérieur incendiaire.