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Le ministre de l’Intérieur s’est confié à « Paris Match ». L’article a été écrit par Laurence Ferrari, également journaliste à CNews.
La droite d’opposition et l’extrême droite, qui avaient permis l’adoption de la loi immigration, crient au « hold-up démocratique » après la large censure du Conseil constitutionnel. Grâce aux manœuvres d’Emmanuel Macron, elles peuvent désormais tranquillement pousser leurs curseurs idéologiques dans le débat public.
Le ministre de l’Intérieur a estimé sur TF1 qu’« on ne répond pas à la souffrance en envoyant les CRS ». La gauche dénonce un « deux poids, deux mesures ».
La retenue demandée par les autorités et assumée par Gérald Darmanin s'explique notamment par le caractère prévisible des dégradations commises, analyse Fabien Jobard.
Le Conseil constitutionnel a censuré une trentaine d’articles de la loi portée par Gérald Darmanin et votée avec les voix de l’extrême droite. Associations, syndicats et collectifs de sans-papiers saluent une victoire partielle mais réclament le retrait de la loi « dans sa globalité ».
Darmanin serait intervenu dans le transfert de Neymar pour permettre au PSG d'économiser plusieurs dizaines de millions d'euros. L'information a été publiée par Mediapart le 4 janvier. Mais n'a eu aucun echo sur les chaînes d'info.
Mediapart révèle qu’à l’été 2017, le ministre des comptes publics Gérald Darmanin et son directeur de cabinet ont aidé le PSG à ne pas payer des dizaines de millions d’euros de taxes sur le transfert de la star brésilienne Neymar, contre la jurisprudence de l’administration.
Lors de l’opération de police qui l’a visé en juillet au sujet de la détention d’un lobbyiste au Qatar, le patron du PSG s’est enfermé une heure dans son avion, tandis que des dignitaires qataris menaçaient les policiers et téléphonaient aux ministres Catherine Colonna et Gérald Darmanin.
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a affirmé ce mercredi 13 décembre qu'il allait « tout organiser pour » qu'un ressortissant ouzbek soupçonné de radicalisation expulsé vers son pays d'origine « ne puisse pas revenir » en France, alors que le Conseil d'État l'a enjoint de le faire.
Prêt à toutes les compromissions avec la droite, qui s’inspire elle-même de l’extrême droite, le gouvernement a produit un texte dangereux dont les mesures pourraient avoir de graves conséquences sur les premiers concernés, les étrangers vivant en France.
Le ministre de l’Intérieur affirme haut et fort qu’il n’en a rien à faire d’une décision de justice, validant ainsi le discours de l’extrême droite selon lequel l’Etat de droit est une notion nuisible. Et ce dans une indifférence généralisée de l’Élysée, du ministre de la Justice et de la majorité.
Échec pour le ministre de l’Intérieur : la motion de rejet de son texte déposée par les écologistes a été votée, avec l’appui du RN et de LR.
Pris de court par la motion de rejet adoptée à l’Assemblée, les macronistes crient au « déni de démocratie » et dénoncent les « politicailleries » des oppositions. Un argumentaire pour le moins osé, venant d’un pouvoir qui n’a cessé de passer en force et de manœuvrer en coulisses, y compris avec la droite la plus extrême.
« On s’est fait avoir comme des bleus », reconnaît ce mardi 12 décembre matin un conseiller du gouvernement. Le rejet, hier, du projet de loi immigration défendu depuis l’automne dernier par Gérald Darmanin par les députés avant même d’être discuté à l’Assemblée constitue une gifle sans précédent pour Emmanuel Macron. Pire, le ministre assurait encore à ses troupes avant le vote hier après-midi que la motion de rejet ne passerait pas. Les parlementaires de gauche comme de droite lui ont infligé un cinglant démenti en votant à une courte majorité (270 voix pour, 265 contre) le texte des écologistes, sous le regard médusé de la majorité.
Alors que le texte porté par Gérald Darmanin arrive à l'Assemblée nationale, la politologue Catherine Wihtol de Wenden souligne que les vagues successives d'immigration ont toujours fait l'objet d'un regard critique en France. Et rappelle que le sujet a été imposé politiquement au début des années 1980 par le Front national.
Ce jeudi 9 novembre, le Conseil d’Etat a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, jugeant la mesure inadaptée, non nécessaire et disproportionnée, au regard de la gravité des troubles à l’ordre public. Les juges ont en revanche confirmé celle de trois autres organisations.
Interrogé au sujet des moyens du renseignement et de la DGSI, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est prononcé en faveur de portes dérobées dans les messageries chiffrées, afin de lutter plus efficacement contre le terrorisme. Un sujet aussi technique que polémique, débattu bien des fois.
Ces jours-ci, le ministre de l’intérieur a accusé Karim Benzema d’accointances avec l’islamisme, lié l’antisémitisme à la « haine du flic » et annoncé un durcissement massif de son projet de loi sur l’immigration. Une surenchère permanente qui vise à le dépeindre en ministre d’action… Au mépris des faits.
Le gouvernement se sert du cas Mogouchkov, du nom du suspect de l’assassinat du professeur Dominique Bernard, pour faire avancer son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Au risque d’enchaîner les raccourcis et de se tromper de cible, alertent les associations de défense des migrants.
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, se demande quel rôle ont pu jouer les messageries chiffrées dans l’attaque au couteau à Arras. Il a aussi évoqué l’idée d’une évolution législative, puisque le chiffrement de bout en bout pose un problème à la surveillance des terroristes.