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Pierre Gentillet, avocat et ancien responsable des jeunes UMP, est abonné aux plateaux de CNews. Le 2 mars, il y a tempêté contre le "changement démographique en Europe" (comprendre : le "grand remplacement") en prenant pour preuve les patronymes à consonance étrangère de trois responsables politiques britanniques.
La théorie du « grand remplacement » appréciée par une partie de l’extrême droite en France est qualifiée par l’ONU de raciste, délirante et d’incitation à la violence.
Elon Musk croit-il aussi aux fées, aux fantômes et aux licornes ? Ça aurait le mérite d’être inoffensif… Invité dans un rassemblement politique d’extrême droite à Rome, le milliardaire a réaffirmé croire au « wokisme », un mouvement militant mondial imaginaire qui planifierait la destruction de la civilisation pour défendre les minorités.
De Renaud Camus à Éric Zemmour en passant par « les deux Michel » (Onfray et Houellebecq), l’écrivain Alain Roy démonte les discours qui ont banalisé un imaginaire décliniste et islamophobe. Il montre leur absence de cohérence interne et la dangerosité de leurs implications.
L'extrême droite reprend à son compte des cartes de France Stratégie pour montrer la part importante d'enfants issus de l'immigration dans les communes de Seine-Saint-Denis. Mais que contiennent-elles vraiment ?
La thèse du « grand remplacement » de la population européenne par une population immigrée, citée par l’auteur de la tuerie en Nouvelle-Zélande, a été conçue par d’anciens nazis après la guerre, avant d’être popularisée après les attentats de 2001, débarrassée de ses arguments antisémites mais toujours complotiste.
Une étude de France Stratégie publiée en juin 2020 refait surface sur les réseaux sociaux via des comptes d'extrême-droite et alimente, selon certains responsables comme le vice-président du RN Jordan Bardella, l'idée d'un grand remplacement en France. À tort.