417 liens privés
« Les Jours » dévoilent les dessous du grand numéro de prosélytisme en couverture de « Match » et comment « Le JDD » réécrit le wokisme.
Elon Musk croit-il aussi aux fées, aux fantômes et aux licornes ? Ça aurait le mérite d’être inoffensif… Invité dans un rassemblement politique d’extrême droite à Rome, le milliardaire a réaffirmé croire au « wokisme », un mouvement militant mondial imaginaire qui planifierait la destruction de la civilisation pour défendre les minorités.
Dans son Petit manuel à l’usage des parents d’un enfant woke (Le Cerf), Xavier-Laurent Salvador explique comment les promoteurs de cette idéologie font de la langue un instrument politique.
C'est l’un des mots de ce début de campagne : le "wokisme" ou "l’idéologie woke". On l’entend de plus en plus souvent, alors même qu'il ne veut pas dire grand chose. Retour sur le "wokisme", cette idéologie à laquelle Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale consacre dès mercredi 20 octobre un Think tank dédié ! Intitulé "Laboratoire de la République", ce groupe de réflexion a notamment pour objet de contribuer à ce que "la France et sa jeunesse échappent" à cette "idéologie woke".
Vendredi 7 et samedi 8 janvier s’est tenu à la Sorbonne un colloque éloigné des canons du genre, mais patronné par d’illustres visiteurs, dont le ministre de l’éducation nationale, qui a par ailleurs aidé à financer l’événement. « Épidémie de transgenres », « soleil noir des minorités » : les formules ont fleuri pour qualifier la manière dont le décolonialisme et les études intersectionnelles martyriseraient l’université française.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
[...]
plutôt l’extrême droite d’Éric Zemmour que les mouvements antiracistes, de lutte contre les violences policières, sexuelles ou sexistes, les manifs écolos…
[...]
Et, plus globalement, ils jugent que les luttes antiracistes, contre les violences policières, pour le climat ou contre les violences sexuelles, portées par la jeunesse, sont beaucoup trop radicales.
Un réseau de faux profils Twitter s'est fait passer ces dernières semaines pour des militants féministes, écologistes ou antiracistes. Ces faux comptes, parfois assez sophistiqués, tiennent des propos proches des discours militants, mais les caricaturent. Dans le viseur : les "woke".