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La réforme 2019 du bac général a renvoyé les effectifs de bacheliers scientifiques à leur niveau de 1988. Pour les filles, la chute a été encore plus prononcée.
Dans un communiqué publié mardi, le collectif Maths&Sciences s'inquiète d'une « diminution inédite » du nombre et de la part de filles suivant des parcours scientifiques au lycée. Une chute d'autant plus marquée pour les filières mathématiques.
Une note du collectif Maths&Sciences montre une diminution inédite de la part des filles dans tous les parcours scientifiques, en rupture avec les signes positifs des dernières décennies. En cause la réforme du baccalauréat général et technologique et du lycée, avec une baisse de 28% des effectifs féminins de terminale dans les sciences entre 2019 et 2021.
Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de Miss France, Gabriel Attal s’est engagé à accroitre «la part de filles qui font des maths». Depuis la réforme du bac de 2019, leur présence en filière scientifique a drastiquement diminué.
Historienne de l’éducation, enseignante en lycée et à l’université, Laurence de Cock s’alarme du démantèlement en règle que traverse l’école publique, chahutée par les ministres successifs, dont Gabriel Attal. Entretien.
Deux anciens dirigeants de l’organisation, grassement subventionnée par le ministère de Jean-Michel Blanquer, ont été condamnés pour « abus de confiance ». Ils ont écopé d’une peine de huit mois d’emprisonnement et 5 000 euros d’amende avec sursis, assortie de trois ans d’inéligibilité.
Ce syndicat lycéen, créé en 2018 pour soutenir la réforme du baccalauréat de l’ex-ministre, avait reçu du ministère une subvention de 65 000 euros, dont 43 000 euros pour organiser un congrès fondateur.
Le parquet de Paris a requis des peines exemplaires contre deux dirigeants soupçonnés d’avoir vidé les comptes du syndicat progouvernemental Avenir lycéen. La défense a dénoncé la responsabilité du ministère, s’appuyant sur des déclarations accablantes d’un ex-bras droit de Jean-Michel Blanquer.
Depuis l’introduction de la réforme du lycée en 2019, le nombre de bachelières préparées pour des études de sciences a été réduit de 60 %. Ces chiffres inquiètent le Collectif maths & sciences, qui demande, dans une tribune au « Monde », une action rapide afin de permettre à tous d’accéder à une formation scientifique.
Parcoursup, sélection à l’Université, mise en compétition des profs et des élèves, inégalités croissantes et déterminismes sociaux : rien ne va dans le lycée macroniste
Les épreuves du nouveau Bac version Jean-Michel Blanquer ont lieu pour des centaines de milliers de lycéens et lycéennes. Parmi les épreuves phares, celles de SES, la fameuse spécialité «sciences économiques et sociales», l’une des plus prisées des élèves. Les enseignant-es ont découvert, avec les élèves, les questions de cette année : un concentré de néolibéralisme. Montrer que le travail est «source d’intégration sociale», montrer que l’innovation aide à «reculer les limites écologiques de la croissance», montrer que «l’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale» a des effets «pervers», et que «l’approche en terme de classes sociales» est dépassée.
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Rappelons que la réforme de Blanquer, c’est une attaque sur tous les fronts : sélection accrue avec Parcoursup, éclatage des filières, réduction des moyens d’enseignement, fin de l’interdisciplinarité, réforme des concours de l’enseignement… Tout est passé à la moulinette macroniste ces dernières années. Et au milieu de ce saccage éducatif, les programmes ont changé, et pas qu’à moitié : les sciences économiques et sociales sont dans le viseur des gouvernements depuis des dizaines d’années. Quelle idée aussi de vouloir émanciper les élèves en leur apportant des notions de sociologie et de science politique ! Cela pourrait aiguiser leur conscience et affirmer leurs engagements !
Hausse des dépenses, scolarisation obligatoire à 3 ans, établissements catholiques dans l’éducation prioritaire… Durant le quinquennat, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a accordé quelques faveurs au privé. Tour d’horizon.
Elles sont embarrassantes, toutes ces histoires qui ne nous regardent pas, et qui nous regardent quand même, elles, de toute leur puissance symbolique. Un homme et une femme, tous deux engagés par ailleurs, tombent amoureux. Devant l'évidence de cet amour, ils l'officialisent. Pas n'importe où : dans l'hebdomadaire "Voici""". Il faut dire que lui est ministre de l'Éducation, et elle journaliste politique, au "JDD", à BFM, et sur la chaîne franco-israélienne I24News. Et alors ? Pour autant, cela nous regarde-t-il ? D'autant, précise bien "Voici", que le "JDD", dans sa grande rigueur déontologique, a aussitôt déplacé l'intéressée, Anna Cabana, du service politique vers la rubrique "livres" (Bien pratique, la rubrique "livres", dans la presse. C'est aussi là qu'avait été déplacée Valérie Trierweiler, alors compagne de François Hollande. Ou placée Penelope Fillon, à la Revue des deux mondes).
Les vacances de fin d’année du ministre, mis en cause pour sa gestion tardive de la crise sanitaire, suscitent depuis plusieurs jours des tensions au sein du gouvernement. Son entretien polémique au « Parisien », qui a provoqué la colère des enseignants, a en réalité été réalisé depuis l’île des Baléares, a appris Mediapart. Ce qui avait été caché.
Vendredi 7 et samedi 8 janvier s’est tenu à la Sorbonne un colloque éloigné des canons du genre, mais patronné par d’illustres visiteurs, dont le ministre de l’éducation nationale, qui a par ailleurs aidé à financer l’événement. « Épidémie de transgenres », « soleil noir des minorités » : les formules ont fleuri pour qualifier la manière dont le décolonialisme et les études intersectionnelles martyriseraient l’université française.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
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plutôt l’extrême droite d’Éric Zemmour que les mouvements antiracistes, de lutte contre les violences policières, sexuelles ou sexistes, les manifs écolos…
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Et, plus globalement, ils jugent que les luttes antiracistes, contre les violences policières, pour le climat ou contre les violences sexuelles, portées par la jeunesse, sont beaucoup trop radicales.
Le ministre de l’Education nationale s’appuie sur une étude datée. Des publications plus récentes font état d’une forte circulation du virus chez les personnes travaillant dans l’éducation.
Merci beaucoup d'avoir regardé la vidéo ! J'ai parfois simplifié à l'extrême car je voulais vraiment que ça fasse moins de 7 minutes, n''hésitez pas à aller voir les épisodes détaillés pour plus de précisions. En particulier, collègues du Primaire : n'allez nullement croire que je souhaitais nous monter les uns contre les autres, ou prétendre que vous êtes favorisés, je sais tout à fait vos difficultés !
À la suite des révélations de Mediapart sur Avenir lycéen, Jean-Michel Blanquer avait sollicité une mission d’inspection sur les subventions aux associations lycéennes. Le rapport est assassin pour plusieurs associations, dont Avenir lycéen, mais aussi pour la gestion des crédits par le ministère.
Le ministre de l'Éducation était interrogé sur France 3 sur l'allocation de rentrée scolaire, versée mi-août à quelques trois millions de familles modestes.