417 liens privés
La réforme 2019 du bac général a renvoyé les effectifs de bacheliers scientifiques à leur niveau de 1988. Pour les filles, la chute a été encore plus prononcée.
Dans un communiqué publié mardi, le collectif Maths&Sciences s'inquiète d'une « diminution inédite » du nombre et de la part de filles suivant des parcours scientifiques au lycée. Une chute d'autant plus marquée pour les filières mathématiques.
Une note du collectif Maths&Sciences montre une diminution inédite de la part des filles dans tous les parcours scientifiques, en rupture avec les signes positifs des dernières décennies. En cause la réforme du baccalauréat général et technologique et du lycée, avec une baisse de 28% des effectifs féminins de terminale dans les sciences entre 2019 et 2021.
Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de Miss France, Gabriel Attal s’est engagé à accroitre «la part de filles qui font des maths». Depuis la réforme du bac de 2019, leur présence en filière scientifique a drastiquement diminué.
La France est l'un des pays de l'OCDE où le niveau des élèves dépend le plus de l'origine sociale, selon les résultats de l'enquête Pisa publiés mardi. Les élèves de Chine et de Singapour sont les plus performants, selon ce classement qui ne fait pas l’unanimité.
Depuis fin août, la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau fait l'objet d'une couverture médiatique intense : ses maladresses sont traquées et disséquées, son engagement féministe jugé "déplacé", son positionnement qualifié de "victimaire" et son programme... complètement ignoré. Tour d'horizon du vocabulaire (et des œillères) médiatiques.
On construit aux femmes engagées une image médiatique de folles furieuses, on déforme leurs propos, on les traîne dans la boue. Même les hommes les plus odieux ne sont pas traités comme ça.
Pour que les droits des femmes ne reculent pas à cause de la pandémie mais que le combat s’accélère, il est urgent que la France adopte un plan de relance féministe.
[...]
Les expert·e·s nous alertent : en seulement une année, nous avons perdu plus de 30 ans pour atteindre l’égalité femmes-hommes. Et elle n’était déjà pas pour demain…