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Le ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian, souhaite notamment mettre fin à ce qui est parfois décrit comme un droit aux HLM "à vie". Une déclaration à laquelle les bailleurs sociaux et la gauche ont vivement réagi.
Le nouveau ministre du logement, Guillaume Kasbarian, a été nommé ce jeudi 8 février. Alors que la crise du secteur fait rage, les annonces de Gabriel Attal sur le logement social inquiètent.
Bête noire des organisations de mal-logés ou de locataires, le nouveau ministre, qui ne jure que par le libre marché et la suppression des « normes », a le pedigree idoine pour enclencher une dérégulation massive du secteur au détriment des plus précaires.
Le député Renaissance d’Eure-et-Loir s’est fait connaître par une loi contre les squatteurs et les locataires expulsés. Sa nomination confirme le coup de barre à droite annoncé pour répondre à la crise du logement.
Dans une tribune au « Monde », un collectif d’associations féministes s’insurge contre la loi Kasbarian-Bergé, votée le 2 décembre, qui prévoit de criminaliser les squatteurs mais aussi les locataires précaires. Elle appelle au retrait d’un texte dont les femmes seront les premières victimes.
La loi Kasbarian-Bergé, qui criminalise les locataires précaires et les occupant·es de squats, fait de l'accès au logement un « outil répressif » et « facilite l’incrimination des personnes déjà ciblées et fragilisées », selon un collectif de mal logé·es et de squatteur·euses. Pour donner de la force à toutes celles et ceux qui bricolent et galèrent pour se loger, ils et elles invitent à des rassemblements solidaires et demandent le retrait de la loi, ainsi qu'un droit au logement décent, stable et abordable pour toutes et tous.