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Bête noire des organisations de mal-logés ou de locataires, le nouveau ministre, qui ne jure que par le libre marché et la suppression des « normes », a le pedigree idoine pour enclencher une dérégulation massive du secteur au détriment des plus précaires.
Adopté en catimini cet été, le décret habitat rend accessibles à la location des surfaces considérées jusque-là comme impropres à l’habitation. Alors que l’État brille par son apathie face à la crise du logement, cette dérégulation apparaît comme la pire des réponses au problème.
Les chiffres présentés par la fondation montrent une nette aggravation de la crise du logement, à laquelle le gouvernement n’a répondu que par l’austérité et la chasse aux plus précaires.
En annonçant intégrer le logement intermédiaire aux quotas de la loi SRU, Gabriel Attal enterre une loi en faveur de la mixité sociale et urbaine, offrant une prime aux maires qui bafouent la loi depuis des années.
Dans une tribune au « Monde », un collectif d’associations féministes s’insurge contre la loi Kasbarian-Bergé, votée le 2 décembre, qui prévoit de criminaliser les squatteurs mais aussi les locataires précaires. Elle appelle au retrait d’un texte dont les femmes seront les premières victimes.
La loi Kasbarian-Bergé, qui criminalise les locataires précaires et les occupant·es de squats, fait de l'accès au logement un « outil répressif » et « facilite l’incrimination des personnes déjà ciblées et fragilisées », selon un collectif de mal logé·es et de squatteur·euses. Pour donner de la force à toutes celles et ceux qui bricolent et galèrent pour se loger, ils et elles invitent à des rassemblements solidaires et demandent le retrait de la loi, ainsi qu'un droit au logement décent, stable et abordable pour toutes et tous.
Après la révolte des quartiers, le chef de l’État a souhaité déléguer aux élus locaux l’attribution des logements sociaux. Un demi-tour sur le chemin de la mixité sociale : depuis des années, de nombreux maires se servent du levier locatif comme d’un instrument de clientélisme et de maintien de l’entre-soi.
En France, plus de la moitié des logements sont des habitations individuelles. Et les constructions de maisons neuves continuent, malgré le coût écologique de l’étalement urbain.
Depuis la dernière mise à jour d’octobre 2021 par le ministère de la Transition écologique (MTE), l’empreinte carbone[1] moyenne en France en 2019 – dernière année de calcul hors COVID-19 - s’élève à 9,0 tonnes de CO2eq[2] par personne. Nous avons expliqué dans ce post LinkedIn quelle était la principale évolution méthodologique de cette mise à jour importante.
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
"À Saint-Dié, dans les Vosges, l’une des villes les plus froides de France, on construit des logements sociaux sans chauffage, ou équipés d’un simple poêle à bois. Objectif : réduire les charges des locataires et redistribuer des revenus grâce aux économies d’énergie. "