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Fifine, une renarde des hauteurs de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) vit depuis cinq ans une improbable histoire d’amitié avec Bruno-Gilles Liebgott, photographe animalier. Cette histoire surréaliste, mais vraie, est racontée dans un livre qui paraît le 9 avril 2024.
Dans l’Hérault, grâce notamment à une mobilisation de bénévoles ASPAS, LPO et Goupil connexion, les renards échappent au nouveau classement ESOD 2023-2026 dans plusieurs communes du département. Le rôle des prédateurs dans la régulation naturelle des lapins a été l’un des arguments mis en avant pour convaincre la préfecture.
Le renard est classé nuisible et peut donc être abattu sans autre forme de procès par les chasseurs. Pourtant, en régulant les populations de rongeurs, il économiserait 2.400 euros de dégâts par an aux agriculteurs, explique l’auteur de cette tribune.
Le ministère de la transition écologique a publié, le vendredi 4 août, la nouvelle liste ESOD (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts), effective pour les trois prochaines années. Ces animaux deviennent des “nuisibles” qui pourront être piégés et abattus en dehors des périodes de chasse.
Renards, pies, putois… Pour les «nuisibles», un permis de tuer fondé sur une classification sans queue ni tête
Ils étaient qualifiés de « nuisibles ». Ils sont aujourd’hui des « Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts ». Regroupés sous cette étiquette ESOD aussi injuste que scandaleuse, les renards, les martres, les geais et bien d’autres animaux qui tentent de survivre dans nos espaces naturels menacés, sont sous le coup d’un arrêt de mort. One Voice ne laissera pas faire ! L’association demande au public – comme elle va le faire aussi – de participer à la consultation publique qui vient de s’ouvrir sur le site du ministère de la Transition écologique (voir ci-dessous), et attaquera au Conseil d’Etat cet arrêté qui prend pour cible des animaux pour la seule raison qu’ils vivent également sur Terre, librement, à proximité de nous.