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Emmanuel Macron a appelé les Européens à ne pas être suivistes sur la question de Taïwan, dimanche 9 avril. Des déclarations critiquées par la presse internationale.
Sous prétexte d’accroître la « mobilité interne » au ministère des affaires étrangères, la réforme prévue par Emmanuel Macron permettra d’offrir des postes d’ambassadeur à des amis politiques ou des cadres du monde des affaires qui ont rendu des services. Tout en réglant son compte à un corps diplomatique que l’Élysée déteste.
En poste au Quai d'Orsay ou à l'étranger, ces six jeunes diplomates ou aspirants diplomates craignent, pour la plupart, que cette réforme soit néfaste pour eux et pour la diplomatie française. Même si l'un d'entre eux y voit aussi une opportunité.
"En 2010, quand ont été publiés, sur le site Wikileaks, des milliers de « câbles » étasuniens, la diplomatie de ce pays s’est révélée être au service des industries nationales et notamment de la promotion des plantes génétiquement modifiées (PGM). Inf’OGM écrivait alors : « Au Vatican, à Madrid, à Paris, mais aussi à Rome, au Caire, etc., les ambassades des États-Unis cherchent à imposer les PGM : c’est ce que nous confirment les dernières fuites obtenues par Wikileaks ». Ce rôle de lobbyiste qu’a endossé le Département d’État étasunien vient, à nouveau, d’être confirmé par une étude approfondie menée par l’ONG Food and Water Watch. Cette dernière a en effet sélectionné les 926 câbles diplomatiques destinés à quelques 113 pays entre 2005 et 2009 qui contenaient le mot « biotech » ou « GMO »."
"On le sait, les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l'objet de lobbying de la part des firmes de l'industrie des biotechnologies comme Monsanto, Syngenta, Bayer, Dow Agrochemical et consorts. Mais ce que l'on soupçonne moins, c'est qu'une partie de cette promotion active, voire agressive, est menée depuis des années par des diplomates américains dans de nombreux pays du monde.
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"Cela va vraiment au-delà de la promotion de l'industrie des biotechnologies américaine, rétorque Wenonah Hauter, directrice exécutive de la Food & Water Watch, citée par Reuters. Il s'agit de saper les mouvements démocratiques locaux qui peuvent être opposés aux cultures OGM, et de faire pression sur les gouvernements étrangers afin de réduire également la surveillance sur ces cultures.""