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Réuni à Paris, le GIEC de la biodiversité (IPBES) vient d’adopter un rapport majeur sur l’effondrement des écosystèmes et appelle à une transformation profonde de notre système économique et social. Les Amis de la Terre appellent les gouvernements à se saisir de cette nouvelle alerte pour engager d’urgence des changements radicaux et arrêter de promouvoir des fausses solutions.
Les États membres de l’IPBES, le « Giec de la biodiversité », ont adopté un rapport inédit qui alerte sur l’effondrement du vivant. L’agriculture industrielle et la consommation de viande sont les causes majeures de ce déclin. Un changement de modèle agricole et une reconnaissance des peuples autochtones pourraient permettre d’éviter l’extinction.
Une espèce animale et végétale sur huit risque de disparaître dans les prochaines décennies, selon le dernier rapport de l’IPBES. Une crise sans précédent de la biodiversité, dont le rôle est pourtant crucial pour la « survie de l’humanité ». Mais si la tendance actuelle est à l’aggravation de la situation, des leviers pour inverser les choses sont à portée de main.
"Vendredi 26 février à Kuala Lumpur, la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), le « GIEC de la biodiversité » appelé de ses vœux par le président Jacques Chirac en 2005 et lancé en 2012, a achevé sa quatrième réunion annuelle au terme d’une semaine de négociations."