417 liens privés
Un tribunal britannique « a officiellement ordonné l'extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis », note le New York Times, « mais il doit encore obtenir l'approbation d'un ministre du cabinet britannique ». « En termes simples, je suis tenu d’envoyer votre affaire à la secrétaire d’Etat pour décision », a résumé le juge Paul Goldspring lors d’une audience de 7 minutes à laquelle Julian Assange assistait en visioconférence, précise le Guardian.
L’association Robin des Lois a interpellé l’actuel ministre de la Justice, qui avait demandé à la France d’accorder l’asile au lanceur d’alerte lorsqu’il était son avocat.
À quelques jours de son procès, RSF s’oppose fermement à la menace d’une extradition de Julian Assange vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir transmis des informations d’intérêt général à des journalistes.
Mediapart a pu consulter des documents détaillant la surveillance de l’ambassade d’Équateur à Londres où était réfugié le fondateur de WikiLeaks. Un dispositif de surveillance digne d’un film d’espionnage. La justice espagnole vient d’accorder le statut de « témoins protégés » à trois ex-salariés d’UC Global.
Le parcours judiciaire du créateur de WikiLeaks, réfugié dans l’ambassade d’Equateur depuis 2012, s’est encore compliqué avec la révélation d’une inculpation américaine.
[...] Réfugié depuis six ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, M. Julian Assange n’a sans doute pas pu suivre en direct sur CNN un dénouement aussi émouvant. Car son existence à lui ressemble à celle d’un prisonnier.
"C’est avec sévérité que la presse britannique revient samedi 6 février sur le cas du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et de la remise, la veille, d’un arbitrage d’un groupe de travail des Nations unies appelant à mettre fin à sa « détention arbitraire »."
"Julian Assange va peut-être enfin bénéficier de l’aide de son pays natal, l’Australie. Après la publication du rapport du groupe de travail des Nations unies concluant que le cofondateur de WikiLeaks est « arbitrairement détenu par le Royaume-Uni et la Suède », la ministre des affaires étrangères australienne, Julia Bishop, a rencontré les avocats de M. Assange alors qu’elle se trouvait à Londres le 5 février. Elle a déclaré à la presse britannique qu’elle avait lu le rapport des Nations unies et que si Julian Assange demandait l’assistance consulaire de son pays, il l’obtiendrait sans délai."
"Le groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'ONU a publié son avis dans l'affaire Julian Assange, et demande que la liberté de mouvement de Julian Assange soit respectée. Il estime que la Grande-Bretagne et la Suède détiennent arbitrairement le fondateur de Wikileaks, et violent son droit à un procès équitable."
"Le fondateur de Wikileaks a réagi ce vendredi matin sur France Inter à la décision d'un comité de l'ONU reconnaissant qu'il subit une détention arbitraire par le Royaume-Uni. Une victoire symbolique pour Julian Assange, qui a confié au passage qu'il s'était déjà entretenu de vive voix avec François Hollande. Pour un résultat quasi-nul. Londres, de son côté, rejette toujours "catégoriquement" la décision de l'ONU."
"Le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a estimé, dans un avis rendu public jeudi 5 février, que le fondateur de WikiLeaks « a[vait] été arbitrairement détenu par les gouvernements de Suède et du Royaume-Uni » et qu’il conserve le droit à « sa liberté de mouvement »."
"Malgré le constat du groupe de travail spécialisé de l’ONU, la situation du fondateur de WikiLeaks ne devrait pas changer pour autant."
"Julian Assange est-il victime d’une détention arbitraire dans l’ambassade d’Equateur à Londres ? C’est la question à laquelle doit répondre, vendredi 5 février, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (WGAD). En attendant, le parquet suédois a annoncé jeudi, dans un communiqué, que cet avis n’aura « aucune incidence formelle sur l’enquête préliminaire en cours dans le cadre de la loi suédoise »."
"Un groupe de travail des Nation Unies vient de déclarer illégale la situation d’enfermement de Julian Assange, réfugié dans l’ambassade de l’Équateur depuis bientôt quatre ans. Le Royaume-Uni avait cependant prévenu qu’une telle décision ne changerait rien. Explications."
"Le Groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'ONU a reconnu que Julian Assange était bien « détenu » illégalement, laissé enfermé dans l'ambassade d'Équateur à Londres. Mais son avis ne sera pas respecté par la Grande-Bretagne."
"Julian Assange s'en prend à François Hollande dans le magazine Society. Il estime que François Hollande l'a lâché en cours de route, après avoir laissé entrevoir la perspective d'un asile en France."
"Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 h après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir."
"Julian Assange s'est vu opposer une fin de non recevoir à sa demande d'accueil en France. Une position que regrette le parti Pirate, qui aurait aimé que l'Hexagone fasse honneur à sa tradition de terre d'asile."
"Aujourd’hui, Julian Assange demande asile après avoir dévoilé des pratiques d’espionnage au préjudice de notre pays. La République ne saurait, sans renier les principes qui la fondent, refuser sa demande."
"Julian Assange, fondateur de Wikileaks, était mercredi soir invité du journal télévisé de TF1. L'occasion pour lui de charger les Etats-Unis et d'appeler la France à prendre la tête d'un mouvement européen de rébellion contre la puissance américaine."