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Au moment de l’adoption, sous pression des policiers, de la loi de 2017 modifiant les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le Défenseur des droits et la société civile avaient alerté sur l’inévitable explosion du nombre de victimes à venir.
Sur France Info ce matin, l’ancien chef de l’État a mis en garde son parti contre une alliance législative avec les Insoumis. Son agitation du risque de disparition serait moins cocasse si son propre quinquennat n’avait pas dévasté la gauche presque autant que le PS.
« La sécurité est la première des libertés », ont répété les représentants de la majorité pour défendre les mesures les plus liberticides du projet de loi « Sécurité globale ». Derrière cette formule, se cache un piège idéologique dans lequel la gauche est empêtrée depuis près de quarante ans.
"Qu’ont retenu la majorité des médias du livre Un président ne devrait pas dire ça, à l'origine d’une déflagration médiatico-politique ? Des petites phrases choc parfois sorties de leur contexte : la femme voilée qui sera la Marianne de demain, la lâcheté des magistrats, le trop d’immigration, les footballeurs décervelés, les pauvres surnommés les sans-dents…"
"François Hollande avait annoncé l’instauration d’un prix plancher de la tonne de carbone, une mesure qui aurait précipité la fin des centrales à charbon françaises."
"Pour le magistrat Antoine Garapon, l'état d'urgence instaure une suspicion généralisée. Combien de temps accepterons-nous de sacrifier nos libertés à la peur ?"
"Le projet de budget 2016 sur l'écologie organise l'exact contraire de ce que dit Ségolène Royal. Combien de temps François Hollande et le gouvernement pourront-ils continuer à prétendre promouvoir une France « exemplaire » sur le climat et faire, chaque jour, l’inverse ?"
"«Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance», proclamait Hollande en 2012. Il n’empêche: au niveau mondial, la finance se mobilise pour lutter contre le changement climatique et la bataille ne pourra pas être gagnée sans elle."
"Julian Assange s'en prend à François Hollande dans le magazine Society. Il estime que François Hollande l'a lâché en cours de route, après avoir laissé entrevoir la perspective d'un asile en France."
"Le candidat François Hollande avait fait en 2012 de l'écologie l'un des piliers de son programme présidentiel et de son " agenda du changement ". D'abord annoncé pour l'été 2013, " l'un des textes les plus importants du quinquennat " selon le chef de l'Etat, devait être " conclu d'ici la fin de l'année 2014 ". La loi sur la transition énergétique vient finalement d'être adoptée en dernière lecture, mercredi 22 juillet, par l'Assemblée nationale Promesse en retard de François Hollande. Malgré le retard, le gouvernement compte bien s'appuyer sur ce totem écologique à l'approche de la conférence mondiale sur le climat, la COP21, qui se tiendra en décembre à Paris. Si Ségolène Royale, la ministre de l'écologie, se félicite d'un texte " coconstruit " par les deux chambres du parlement, la réalité est tout autre. Députés socialistes et écologistes se sont, dans l'ensemble, contenté de réinscrire dans la loi ce que le Sénat s'appliquait à détricoter."
"Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 h après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir."
"Julian Assange s'est vu opposer une fin de non recevoir à sa demande d'accueil en France. Une position que regrette le parti Pirate, qui aurait aimé que l'Hexagone fasse honneur à sa tradition de terre d'asile."
"Aujourd’hui, Julian Assange demande asile après avoir dévoilé des pratiques d’espionnage au préjudice de notre pays. La République ne saurait, sans renier les principes qui la fondent, refuser sa demande."
"Comme il s'y était engagé, François Hollande a transmis sa demande d'examen du projet de loi Renseignement au Conseil constitutionnel, qui dispose désormais d'un mois pour donner son avis."
"François Hollande a explicitement refusé l'asile au fondateur de Wikileaks, Julian Assange. La publication par Mediapart et Libération des documents de WikiLeaks sur l'espionnage de la France par la NSA a relancé la question du sort des lanceurs d'alerte comme Assange et Edward Snowden."
"Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français.
Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni."
"Dans une lettre ouverte publiée sur le site du Monde, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a demandé l'asile politique à François Hollande. L'Elysée n'a pas tardé à refuser."
"Une heure à peine après la parution d'une lettre de Julian Assange dans Le Monde, l'Élysée a rejeté fermement toute possibilité d'asile en France pour le fondateur de WikiLeaks. Une décision sans surprise, critiquée à droite comme à gauche."
"Comme prévu, l’Élysée a transmis aujourd’hui la loi sur le Renseignement au Conseil constitutionnel. Par la même occasion, François Hollande a bien été tenu de détailler les points qui pourraient soulever des problèmes de conformité."
"Quels sont les reproches adressés par François Hollande à sa loi sur le renseignement ? Nous publions la saisine de trois pages qu’a adressée hier l’Élysée au Conseil constitutionnel. Une saisine à la fois très vaste mais qui laisse de côté plusieurs points noirs, notamment celui de la surveillance internationale."