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Près de 50 % des microplastiques retrouvés dans les océans proviendraient des voitures, plus précisément de l’usure de leurs pneus. Ce phénomène, longtemps négligé, est désormais l’objet de recherches précises. Contrairement aux plastiques visibles flottant à la surface, ces particules sont insidieuses, mobiles et toxiques. Et l’avènement de la voiture électrique ne semble pas capable d’inverser la tendance.
Invitée de "La Matinale", mardi 5 août, la chercheuse Marie-France Dignac explique et analyse le rôle de la coalition de scientifiques présents au sommet international sur la pollution plastique à Genève. Elle est elle-même présente sur place.
Le chercheur Matthias Rillig étudie depuis une dizaine d’années les impacts écologiques de la pollution plastique. D’après ses travaux, en se dégradant avec le temps, les millions de tonnes de plastique présents dans l’environnement sont en train de libérer de plus en plus de particules néfastes pour le vivant.
Les plastiques sont partout, de nos océans à nos poumons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne disparaissent jamais vraiment. En se fragmentant, ils deviennent des polluants invisibles, encore plus dangereux pour notre environnement et notre santé.
Les pneus des voitures rejettent des microplastiques transportés jusqu’aux océans. Cette pollution provenant du trafic routier pourrait accélérer la fonte de l’Arctique et aggraver le réchauffement, assure une étude parue mercredi 15 juillet.