Surpêche, abrasion des fonds, émissions de CO₂… Une étude rendue publique mercredi 24 janvier analyse, à l’initiative de l’association Bloom, les performances des différentes catégories de flottilles françaises, des plus vertueuses au moins rentables, dans l’Atlantique Nord-Est.

Scientifiques, ONG et professionnels alertent sur des techniques de pêche massive qui détruisent les écosystèmes et la pêche côtière. Des pratiques d’autant plus choquantes que des centaines de pêcheurs-artisans sont actuellement contraints de rester à quai dans le golfe de Gascogne.

Quand la corruption morale ronge les institutions européennes…
J’étais à Bruxelles cette semaine. Je vous explique ce qu'il s'est passé ici ⬇️
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Alors que s’ouvre le 27 juin la Conférence des Nations unies sur les océans, Mediapart révèle avec l’ONG Bloom comment les industriels de la mer ont fait main basse sur les indemnités destinées aux pêcheurs immobilisés durant la pandémie. Des centaines de navires, aux pratiques de pêche les plus destructrices pour les écosystèmes marins, auraient fraudé près de 6 millions d’euros de subventions publiques.

Le Parlement européen doit prendre position sur les pêches autorisées dans les aires marines protégées. Claire Nouvian, de l’ONG Bloom, explique comment le poids des lobbies de la pêche industrielle, y compris chez les eurodéputés de gauche, laisse craindre le pire pour l’avenir de la vie marine.