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"Google vient de déposer un brevet pour un programme permettant de contrôler automatiquement les mails en train d'être écrits par un utilisateur. Une autorité serait immédiatement informée si le contenu du message viole une loi, ou une règle de son entreprise. Baptisé le "Policy violation checker", le brevet est accessible ici.
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Le client est toujours celui qui paie. Le marchand est celui qui reçoit l'argent. La marchandise, c'est toujours ce qui est échangé entre les deux. Dans tous les sites gratuits, l'utilisateur n'est jamais le client, par définitin, puisqu'il ne paie pas. Qu'il s'agisse de TF1 à 20 h, d'Atlantico ou de la messagerie Gmail. Le client est celui qui paie.
Dans le cas d'Atlantico et de TF1, c'est le publicitaire qui achète du temps de cerveau disponible et espère capter un peu d'attention. La marchandise est donc le temps d'attention du lecteur spectateur. La grande question reste de savoir qui est la marchandise dans le cas du "Policy violation checker". Si vous ne payez pas pour votre boite aux lettres Gmail, c'est parce que vous êtes la marchandise. Ce que vendent Google et Facebook, c'est la vie privée des gens.
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Vous prenez n'importe quel livre de science fiction et le raconter dans un brevet. Google ne présente pas un logiciel qui implémente cette fonctionnalité, ni un code comme base de référence. Ce "checker" est simplement à l'état d'idée. Le système des brevets logiciels permet de breveter l'importe quoi n'importe comment. Le premier à avoir une idée en devient propriétaire. C'est absurde."