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Le sénateur Marc-Philippe Daubresse a annoncé, mercredi, qu’il reprendra dans une proposition de loi un amendement au projet de loi olympique qu’il a choisi de retirer. François-Noël Buffet, le président de la commission des lois, plaide aussi pour un texte spécifique.
Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l’arsenal administratif et répressif déployé par l’État pour les punir, c’est la nature des moyens utilisés qui interpelle : drones, reconnaissance faciale, marqueurs codés… Le ministère de l’Intérieur expérimente et perfectionne sur les activistes écologiques ses outils technopoliciers.
Selon Médiapart, le tribunal administratif de Caen a condamné par référé-liberté mercredi 22 novembre la communauté de communes de Deauville pour l’usage du logiciel de reconnaissance faciale de l’entreprise BriefCam sur son réseau de caméras de vidéosurveillance.
Dans la foulée des révélations concernant l’utilisation possible et illégale de la reconnaissance faciale par la police française, quarante-cinq eurodéputés font la pression sur la France avant des négociations cruciales sur le sujet au sein de l’Union européenne.
En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.
Laurent Wauquiez, le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes demande à expérimenter la reconnaissance faciale autour des lycées de sa région.
Après l'attaque au couteau qui a tué un enseignant à Arras, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes demande à pouvoir expérimenter des logiciels de reconnaissance facile aux abords des lycées, notamment pour "identifier les personnes suivies pour radicalisation terroriste".
Un décret fixe les règles strictes du traitement par algorithme des images qui seront captées dans l’espace public durant l’événement.
Une trentaine de personnes ont reçu des amendes et des courriers suite à des casserolades à Dijon, sans que quiconque n’ait été verbalisé ou contrôlé sur place. Comment ces personnes ont-elles pu être identifiées ? Interrogé par Politis, le procureur de Dijon botte en touche.
Déjà impressionnant dans sa capacité à identifier et à trier les images, Google Photos apporte son lot d’améliorations au fil du temps. La dernière en date ? Identifier les personnes, même lorsqu’elles sont de dos.
Le Sénat a voté lundi une proposition de loi autorisant pour trois ans l’expérimentation de cette technologie particulièrement intrusive. De quoi s’inquiéter pour les libertés publiques.
L'algorithme créé par cette start-up américaine permet d'identifier une personne en la prenant en photo. La Cnil réclame à cette société une astreinte de 5,2 millions d'euros pour ne pas avoir réglé une amende infligée en octobre dernier.
La Cnil prononce une sanction de 20 millions d’euros contre la société américaine Clearview AI, qui aspire toutes les photos d’individus qu’elle trouve sur le net pour nourrir son système de reconnaissance faciale.
Une décision sévère a été rendue jeudi par le gendarme français des données personnelles, la Cnil, à l’encontre de la société américaine. Celle-ci a aspiré illégalement plus de 20 milliards de photos d’internautes français pour alimenter son logiciel de reconnaissance faciale.
Un rapport sénatorial préconise d'expérimenter la reconnaissance faciale pour une durée de trois ans
Une loi d'expérimentation fixerait les conditions dans lesquelles la reconnaissance biométrique pourrait être utilisée.
Au Sénat, une mission d’information sur la reconnaissance faciale a rendu ses conclusions aujourd’hui. Menée par trois sénateurs, elle dresse un panorama détaillé des expériences déjà menées en France, avec certains détails jusqu’ici jamais évoqués. Ils suggèrent d’aller plus loin, avec une loi d’expérimentation de la technologie, assortie de plusieurs lignes rouges. La reconnaissance faciale sera un des dossiers du début du quinquennat.
Google a présenté une nouvelle fonctionnalité qui va permettre de se passer du fameux « Ok Google », et de parler directement à son assistant vocal.
Dans une tribune publiée par Next INpact, Naphsica Papanicolaou, chargée de plaidoyer chez Wikimédia France, prône une « interdiction claire et simple » de l'utilisation des systèmes d'identification biométrique dans l’espace public. Un vœu exprimé dans le contexte du futur règlement européen sur l'IA.
Le 26 avril 2022, le Conseil d’État a rejeté nos critiques contre l’utilisation massive de la reconnaissance faciale par la police dans le TAJ (« traitement des antécédents judiciaires »). Il s’agit d’une défaite cinglante, qui affirme encore davantage le Conseil d’État dans son rôle de défenseur de la surveillance de masse, sans plus aucune considération pour le respect des droits des personnes. Nous avons l’habitude de perdre et de ne pas nous résigner : trouvons dans cette défaite les futures pistes de notre lutte.
La ville du Nord, qui se revendique comme un « laboratoire » en matière de surveillance, dispose depuis 2017 de caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle, offertes par l’entreprise chinoise Huawei. Mediapart a eu accès à une inspection de la Cnil révélant des illégalités. En mai dernier, la collectivité a écopé d’un avertissement.